Arrivée du prince charmant
Datte: 17/12/2020,
Catégories:
fhh,
extracon,
extraoffre,
fépilée,
vacances,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
BDSM / Fétichisme
massage,
jeu,
init,
... moi-même où j’étais capable d’aller ? Il arrive parfois que le langage nous devance, que les mots, connaissant mieux que nous nos désirs profonds, soient plus hardis que nous. Reprenant la parole, je dis à Christian, sur un ton de confidence : — J’ai remarqué quelque chose, Christian. Certaines femmes qui nous offrent sans réserve les parcelles les plus intimes de leur corps nous refusent parfois leurs pieds. Quand, sur notre insistance, elles acceptent que nous en jouissions, ce n’est parfois qu’avec réticence, comme s’il y avait dans cette jouissance quelque chose de déplacé, de malséant et même de désobligeant pour elles. Beaucoup d’entre elles soignent leurs pieds, les montrent, mais nous refusent d’en jouir autrement que par les yeux. N’est-ce pas étrange ?— J’ai moins d’expérience que vous dans ce domaine, mais vous dites sans doute vrai.— À mon avis, elles craignent deux choses. Elles s’imaginent que l’homme qui lèche ses pieds va les chatouiller, et le rire, c’est vrai, est souvent un ennemi du plaisir. Mais cette crainte me paraît un peu vaine ; un véritable amoureux des pieds sait parfaitement s’abstenir de chatouiller sa partenaire.— Et la deuxième crainte ?— Elle est encore plus ridicule. Je crois que certaines femmes craignent que l’odeur de leurs pieds soit désagréable et tue l’amour. Pourtant, je suis formel : je n’ai jamais trouvé au pied d’une femme que je désirais une odeur incommode. Une jolie femme devrait savoir que, si un homme cherche à baiser ses ...
... pieds, c’est qu’il en chérit aussi, et parfois surtout, le parfum. Le parfum d’un sexe est-il plus léger, et pourtant, n’y prenons-nous pas tous un plaisir sans égal ? Pour ma part, je n’aime pas qu’un pied sente le savon, j’aime y respirer la chair intime de l’être que je désire, une odeur aussi individuelle, aussi irremplaçable, qu’une empreinte digitale. Je crois percevoir dans ces parfums l’essence charnelle de mon amante. Rien ne vaut un peu de transpiration, la légère moiteur d’une journée, pour que ce parfum vous monte à la tête et vous embrase. Bien des femmes ne comprennent pas cela, même les plus averties, les plus libérées. « A vrai dire, il y a une autre raison encore : certaines femmes confrontées à ces situations s’imaginent avoir affaire à des pervers qui ne s’intéressent qu’à leurs pieds… Ce qui est grotesque. Le pied est un hameçon redoutable, mais tout le reste de leur corps nous passionne, les seins, les jambes, le visage, les fesses, n’est-ce pas ? Sans attendre sa réponse (et qu’aurait-il pu répondre, le pauvre garçon ?), je poursuivis : « Toujours est-il, Christian, qu’il est paradoxalement plus méritoire d’accéder au pied d’une femme qu’à ses seins ou à son sexe. Celle qui accepte, de bonne grâce, de donner son pied à baiser à un homme, est prête à lui accorder les dernières faveurs. Je ne sais pas si vous mesurez votre privilège ! Ma femme vous a laissé embrasser ses pieds. — Je t’en prie, dit Nathalie…— Pardon, Christian, je ne voudrais pas vous mettre ...