1. Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (4)


    Datte: 06/01/2021, Catégories: fh, fplusag, jeunes, copains, profélève, école, volupté, noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation journal,

    ... je vous…— Pas un mot de plus, vous allez dire des bêtises… ! Maintenant filez, et à ce soir ! Je sentis, à un geste imperceptible, qu’il s’était retenu de se pencher vers moi, ce qui me soulagea, car j’étais à ce moment comme un morceau de chocolat sur une plaque électrique…. Quand il se retrouva près de la porte, je l’apostrophai une dernière fois : — Stéphane… Il me regarda. — Merci… Et voilà : la futée que j’étais, qui aurait dû apprendre à son élève les bonnes manières, poussait le dérèglement jusqu’à le remercier de ses mots crûs. Mots crûs, mots crus : à croire que j’étais cuite. Ô, démon du langage ! De retour chez moi. Il faut me préparer pour la troisième nuit de répétition. Frédéric n’est pas là, retenu chez des amis. Que vais-je mettre ? Franck ne m’a donné aucune directive la dernière fois. La seule chose que je sache, c’est qu’il va sans doute me faire rejouer la scène du premier soir. À moins qu’il ne décide de renouveler la séance de la fois dernière, au cas où le « pauvre » Stéphane ne se sentirait pas encore familiarisé avec mon corps… Dans un cas comme dans l’autre, je risquais fort d’être à nouveau soumise à des contacts rapprochés. Je le savais, je l’avais accepté. Et après la copie de Stéphane, mon acceptation était tout sauf innocente. Remettre la robe de la dernière fois ? C’est vrai qu’elle avait fait de l’effet. Mais toute philosophe que je suis, je ne puis me défendre contre mes penchants frivoles : jamais deux fois de suite la même tenue, toujours ...
    ... surprendre… Cette mini-robe en soie indienne, couleur sable – d’autres diraient plus franchement « couleur chair »… – a toujours eu le don de mettre mon mari en transe. Oserai-je ? Se poser la question, c’est déjà y avoir répondu. J’ai envie de la mettre, et me voilà, à me contempler dans la glace, à me tourner dans tous les sens. De face, de dos, de profil, à genoux ; et si je me penche : oh, si je me penche, le décolleté déjà généreux dévoile tout de mes atouts… Et si ? Et si… ? Non, je ne peux pas faire ça. Je n’oserais pas. Vraiment ? Vraiment pas ? Mais si ! Mes seins, quoique lourds, sont assez fermes pour supporter dignement l’absence de soutien-gorge. Pourquoi est-ce que je fais cela ? Pour qu’ils s’en aperçoivent, pardi ! Mon Dieu, que suis-je en train de penser et de devenir ? Mais je ne peux pas résister à cette perspective. Imaginons. Imaginons seulement qu’ils recommencent la scène de la fois dernière, imaginons qu’ils passent leurs mains dans mon dos nu, qu’ils fassent remonter leurs mains le long de mon ventre et que tout à coup ils sentent dans leurs mains non pas l’obstacle soyeux du tissu, mais le contact frais de seins palpitants, d’une belle poitrine dressée… Depuis mes aventures corses, aucun autre homme que mon mari ne s’est hasardé à me toucher les seins, mais que de fois j’ai surpris chez mes amis ou mes élèves ces regards de convoitise qui me flattaient tant… Que penseraient-ils de moi, s’ils sentaient mes tétons se dresser au contact de leurs mains ? ...
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