1. Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (4)


    Datte: 06/01/2021, Catégories: fh, fplusag, jeunes, copains, profélève, école, volupté, noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation journal,

    ... réservé, faisait glisser sa main, passait et repassait dans mon entrejambe, glissait sur mes lèvres submergées de liqueur onctueuse… J’aurais dû le repousser, le chasser, mais je n’étais plus rien qu’une marionnette agonisante. Quand je sentis deux de ses doigts me pénétrer, quand je m’aperçus qu’il avait osé cette suprême effraction, j’oubliai les autres, j’oubliai tout le reste, et je m’emparai de ses lèvres, cherchant avidement sa bouche jusqu’à ce que nos langues s’enlacent, elles aussi. Ce long baiser profond me permit, nous permit, d’étouffer le cri d’une jouissance qui se manifesta, pourtant, sous les yeux des autres, par la contraction soudaine de nos deux corps tétanisés. Au bout de quelques secondes silencieuses, l’étreinte se desserra. Je n’osai pas regarder Stéphane, ni les trois autres. Je devais être dans un état lamentable. Décoiffée, la robe froissée, les joues en feu, la sueur au front… Qu’allaient-ils penser ? Moi, qui faisais la mijaurée il y a deux semaines, j’avais été plus loin que tous les autres, j’avais été jusqu’à jouir devant eux… ! Ils allaient me juger mal, me considérer comme une hypocrite, une traînée. Franck avait bien insisté le premier soir, en s’adressant à Stéphane : « C’est du théâtre, pas du peep-show »… Et c’est de moi que venait la trahison, le dévergondage… Moi la plus âgée, qui aurait dû ramener tout ...
    ... le monde à la raison…. « Je suis désolée », finis-je par lancer piteusement. « Ça a dégénéré, et c’est ma faute. Stéphane n’y est pour rien. Je devrais sans doute arrêter… » — Quoi ? Mais vous êtes folle ! C’était Cherifa qui s’était précipitée vers moi, toujours aussi nue. Elle me prit la main, et me dit, avec une sincérité dont on ne pouvait douter : « Mais vous avez été merveilleuse, Madame ! Vous ne pouvez pas savoir comme c’était beau, comme c’était pur, comme c’était excitant ! » A son tour, Hélène approcha et me rejoignit. Son regard me pénétra d’une douceur angélique. Elle n’eut pas besoin de prononcer un mot : son sourire rayonnant me disait tout. Enfin, celui dont je redoutais par-dessus tout le jugement vint à son tour : « Valérie, me lança Franck, non seulement vous n’avez pas été trop loin, comme vous dites, mais on sentait, tout le monde sentait, que vous étiez capable d’aller beaucoup plus loin. Etvous irez plus loin, avec nous, parce que nous vous soutenons, et parce que nous vous aimons. J’ai senti, j’ai mêmevu, ce soir, jusqu’où vous étiez capable d’aller. » Je n’avais que trop compris ce que Franck était en train de me dire à demi-mot ; il avait interprété mon comportement comme, après tout, il était en droit de le faire : comme le signe de l’ébriété érotique qui m’avait saisie depuis le début de cette imprévisible aventure. 
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