Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (4)
Datte: 06/01/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
copains,
profélève,
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volupté,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
journal,
... Que penseraient les deux filles de mon attitude ? La pensée d’Hélène faillit me faire renoncer : la crainte de perdre son estime me tenaillait. J’avais encore en mémoire ces minutes où nos mains s’étaient épousées, notre secret. Que penserait-elle de moi, si j’offrais ainsi mes seins à ses amis ? Mais mes rêveries m’avaient conduite trop loin pour renoncer à présent. Devant mon miroir, je sentais mes seins devenir plus durs, mon corps se tendre, et en même temps tout mon être se liquéfier. Je connaissais ces signes. Glissant le long de ma cuisse, ma main remonta à la source, s’immisça dans ma petite culotte de soie, déjà trempée : j’aime être cette femme fontaine, j’aime que mon plaisir s’échappe en filets d’abondante liqueur, que mon émotion la plus intime se répande hors de moi, comme un don que je fais à celui que je désire. Je porte à mes lèvres cette part de moi-même qui s’est échappée de moi : j’ai l’air d’une petite fille, soudain, dans mon miroir, en train de lécher mes doigts. Je replonge ma main à plusieurs reprises à la source, croyant naïvement la tarir quand je ne fais que l’alimenter. Elle coule d’abondance, c’en est affreusement gênant. Ainsi, la seule idée d’offrir le contact de mes seins nus à mes deux élèves me met dans un pareil état ! Je vais m’allonger quelques minutes sur mon lit. Mais mes fantasmes me poursuivent. Et mon image avec moi. Mon lit est face à la glace, et je me vois, échevelée, une bretelle de ma robe tombée de mes épaules, les jambes nues, ...
... les pieds nus, et c’est terrible alors, parce que je comprends alors que l’amour des autres est contagieux, l’amour de ces quatre jeunes âmes et ces quatre jeunes corps qui m’attendent dans une heure. C’est terrible, parce qu’en me regardant dans le miroir, j’ai envie de moi, je suis amoureuse de moi, et je me sens belle, irrésistible, et je glisse mes deux mains entre mes cuisses chaudes, et je me regarde, et je suis encore belle. Parfois je ferme les yeux et c’est eux quatre que je vois, leurs yeux, leurs mains, leurs… oh comme c’est bon de sentir cette fluidité, cette onctuosité de mon sexe, d’entrer en lui, d’y promener mes doigts, d’effleurer au passage mon bouton rose, mon petit bouton de rose et de sentir ces ondes qui m’électrisent, des pieds à la tête, oui, mes amours, prenez-moi, prenez-moi, venez me goûter, venez me prendre et ne m’épargnez pas, ne me ménagez pas, je ruisselle, je suis toute à vous, je… ohhh, merci, merci, oui, merci… Bravo, Valérie, et maintenant ? Maintenant, j’aurais besoin de dormir, mais il me faut partir, il est l’heure. Même plus le temps de me doucher. Voilà ce que c’est que de faire la folle avec soi-même. S’ils savaient à quelle délire solitaire ils m’avaient conduite. Mais ils ne pourront pas le deviner, quand ils me verront arriver. Sûr ? Sûr. Et ma culotte, il faut que je la change. Déjà que pas de soutien-gorge… Déjà que… Non Valérie, on se calme, tu es déjà allée assez loin, tu ne trouves pas ? Ne pas mettre de culotte sous ta jupe, ...