1. Lettres d'une femme mariée - 3


    Datte: 06/01/2021, Catégories: fh, hplusag, jeunes, extracon, Collègues / Travail fsoumise, hdomine, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme massage, entreseins, Oral fsodo, lettre, confession,

    ... n’avait jamais semblé particulièrement impressionnée. Son attitude altière sans être hautaine, associée à cet apprêt un peu strict, n’était pas sans évoquer celui d’une hôtesse de l’air. Mais je venais de découvrir que son apparence toujours avenante et soignée, sans jamais une faute de goût, comme peut l’être celle d’une fille de « bonne famille », ne s’adressait pas uniquement et peut-être pas essentiellement au désir de séduire les clients… Je crus enfin la redécouvrir pleinement lorsqu’elle retrouva le courage, si ce n’est l’audace, de soutenir cette fois pleinement mon regard. C’est ce qui me détermina à lui adresser enfin la parole. — Je ne veux pas qu’il y ait une quelconque hypocrisie entre nous ! Tu connais la nature de mes relations avec Michel et je sais ce qu’il en est entre vous… Je fis semblant de ne pas prêter attention au fait qu’elle souhaitait visiblement me répondre, sans doute pour se justifier. — Sache que je trouve tout cela naturel et que je ne vous juge pas. D’ailleurs, ce que j’en pense n’a aucune importance. Comment pourrais-je te reprocher d’avoir éprouvé du désir pour lui, alors que j’en éprouve moi-même ? Et puis au nom de quoi pourrais-je te faire la morale alors que j’entretiens une relation adultère avec lui ? … Je n’attends rien de toi, je n’attends rien de vous… pas même la discrétion… et en tout cas pas la recherche de la moindre justification ! Curieusement, comme si elle reprenait décidément de l’assurance, elle m’adressa alors un ...
    ... sourire où je croyais voir poindre un désir de connivence. Et c’est vraiment sans malice, sans même y penser, que je pris alors ses mains entre les miennes. J’en éprouvais ainsi l’extrême finesse et la douceur, ainsi que le calme retrouvé. Je lui retournais son sourire. — J’aimerais, mais si seulement tu en as le courage et la volonté, que tu me parles de lui… de ta relation avec lui. Il y eut alors chez elle comme une réticence, et je perçus qu’elle tentait un instant de dérober ses mains à mon étreinte. — Crois bien que je me livre à toi avec la plus grande confiance. Ce que je te demande, c’est uniquement un témoignage de la tienne… J’aimerais que nous devenions amies. Mais si tu ne le souhaites pas et si tu veux que les choses en restent là… Au bout d’un moment, je sentis à nouveau l’abandon de ses mains et un nouveau sourire charmant m’offrit comme l’amorce d’une réponse. Ce qui se jouait entre nous, c’était la confiance qui peut naître entre deux femmes, mais dont je sais par expérience qu’elle peut être si fragile… Lorsqu’elle commença à se livrer, et à me raconter leur rencontre, il y a seulement deux mois, je percevais qu’elle vivait ce que j’aurais désiré pouvoir vivre : la possibilité de se décharger d’un important fardeau en partageant enfin avec quelqu’un d’autre une part si importante de son secret. — Le premier jour, je me suis présentée à ce poste sans trop savoir ce que je voulais. J’avais d’autres rendez-vous en tête, et je ne savais pas trop si je souhaitais ...
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