1. L'entretien d'embauche


    Datte: 24/10/2017, Catégories: f, ff, fplusag, Collègues / Travail fsoumise, fdomine, soubrette, noculotte, BDSM / Fétichisme ffontaine, Masturbation sm,

    ... l’appareil.— Bonjour, Hélène. C’est Corinne. C’est elle ! Sa voix est douce et sensuelle. Je ne sais pas trop quoi dire. — Bonjour, Madame. Comment allez-vous ? Elle ne répond pas à ma question et continue sur le même ton. — J’ai bien eu ton message. Tu souhaites donc venir travailler pour moi ?— Oui… oui, Madame.— J’en suis ravie. Tu es dans de meilleures dispositions qu’il y a quinze jours, tu ne fuiras plus ? Je me sentis rougir. Pourquoi suis-je aussi gênée ? — Non, Madame. Le poste m’intéresse et… je ne vous décevrai pas.— Je vois ! Tu as fait le bon choix. Je t’attends donc demain au domaine, à neuf heures précises. Je note d’une main tremblante l’adresse qu’elle me dicte. Elle a exigé que je me relise à haute voix pour être certaine de ma ponctualité. — Hélène ?— Oui, Madame.— Tu demanderas, madame Leportin. C’est mon nom. À l’énoncé de son identité, de vives émotions me submergent et m’empêchent de lui répondre. Sur un petit nuage, j’essaye désespérément de redescendre sur Terre. C’est donc dans un état second que j’entendis au loin de nouveau le son de sa voix émaner du combiné avant qu’elle ne raccroche. — J’espère que tu te feras belle pour notre rendez-vous. Les bips du téléphone me sortent de mon apathie. Avait-elle dit quelque chose d’autre ? M’avait-elle souhaité une bonne journée à la fin de la conversation ? Je ne le saurai jamais. Tout ce dont je me souviens, c’est d’être restée un certain temps immobile, l’appareil collé à l’oreille, avant de le reposer ...
    ... machinalement sur son socle. C’est devant ma penderie, à la recherche de vêtements pour demain, que je retrouve pleinement mes capacités. Non ! Pas cette robe. Pas un jean quand même… et pour les chaussures… non, elles ne vont pas avec la couleur de ce pantalon. Peut-être, qu’avec cette jupe ? Finalement, après une vingtaine de minutes passées à faire l’inventaire du placard, je m’aperçois que je n’ai rien à me mettre ! Il serait mal avisé de m’y rendre avec les mêmes habits que la dernière fois et puis elle a dit : de me faire belle. Je regarde la pendule, il est 15 h 46 ! Décidée, je téléphone à mon salon de coiffure. — Bonjour, c’est Hélène. As-tu une place en fin de journée pour moi ? Non, seulement un rafraîchissement… À 18 h 40… D’accord. À tout à l’heure alors… Munie de mon sac à main, je me dirige vers le centre commercial de Châtelet-Les halles. J’ai une heure pour faire du shopping, sans compter le trajet. Je n’ai pas d’argent, mais qu’importe. Je ferai un chèque et puis de toute façon, j’ai un CDI maintenant. J’emprunte la ligne de métro 4 qui me dépose à destination. Que vais-je acheter ? Elle veut que je sois belle. Je me serais bien vêtue comme elle. Toutefois, vu nos différences anatomiques, c’est impossible. Ce n’est pas grave, je prendrai des habits sérieux et chic. Dans le magasin de fringues S&M, je jette mon dévolu sur une jupe droite bleu marine, mais il n’y a plus ma taille. Alors, je me rabats sur le même modèle en rouge foncé. Taille haute, l’ourlet tombe ...
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