Une idylle en enfer (1)
Datte: 21/01/2021,
Catégories:
Hétéro
... une pièce douce à vivre du rez-de-chaussée. En arrivant aux escaliers, je vois qu’Augustin est lui déjà en train de les descendre. Je marche un peu plus rapidement pour le rattraper et le saluer sachant que lui ne s’arrêtera pas. Un pas. Un autre. J’accélère. Je trébuche. Je dégringole les escaliers quand Augustin me rattrape. Je reste muette saisie par la surprise. Pour la première fois depuis mon arrivée ici, je n’ai plus froid même si ce n’est qu’au bout des doigts, là où il me touche. Immédiatement, il me lâche et part, me laissant replonger dans le froid. Je rejoins le salon et médite, j’ai bien ressenti cette chaleur quand il m’a touchée et elle m’a abandonné aussitôt que ses mains m’ont libérée. Il ne peut pas s’agir d’une coïncidence. À son retour, je tenterai de le toucher à nouveau, voir si je pourrais ressentir une fois encore cette chaleur. Antonin est rentré, il s’est directement dirigé vers les cuisines. Impatiente de tester ma théorie, je m’y rends aussi pour le « saluer ». Je le vois, il me fait dos, je m’approche et pose ma main sur son épaule. Il ne réagit pas. Je sens à nouveau cette chaleur m’inonder et se propager à travers mon corps, j’ai l’impression que la vie reviens partiellement en moi. Il se retourne et me sourit d’un air interrogateur. — « Vous être brûlant, tellement que vous chassez la froideur qui m’habite. Pourquoi ressens-je cela en vous touchant ? » — « Parce que…suivez-moi, je vais vous montrer » Il part en direction de la bibliothèque, ...
... je marche dans ses pas, il se dirige vers le fond de la salle, extirpe un livre des rayonnages et me le tends. usxuvvrp — Lisez ceci et vous comprendrez sans doute certaines choses. Sans même me laisser le temps de répondre, il m’abandonne. Je regarde le livre, sur sa couverture est inscrit le titre « Le livre des morts ». Je parcours le sommaire et vois qu’un chapitre est dédié au dieu des morts. Antonin. Je me précipite dessus, comme le ferait un homme perdu dans le désert si enfin on lui offrait une gourde à laquelle il pourrait se rafraichir. Je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que je lis, mais je sais ce que je ferai cette nuit. Je vais peut-être pouvoir récupérer mon humanité. *********** Il est minuit, le soleil s’est couché, la nuit est noire, Antonin a déjà rejoint ses appartements. Je me lève et décide de rejoindre sa chambre en douce. Je veux des réponses et ce soir je les aurai. Je parcours l’étage en quelques secondes et me trouve face à sa porte. Je saisis la poignée en douceur et la tire lentement vers le bas tout en poussant délicatement la porte afin qu’elle ne fasse pas de bruit. Toutes les lumières sont éteintes, je ne perçois que des formes. L’une d’elles m’intéresse tout particulièrement, elle se trouve sous les draps, il est bien là, il dort. Je parcours l’espace me séparant de son lit en toute discrétion, attrape les bretelles de ma robe, la laisse tomber à mes pieds puis me glisse nue sous ses draps. Pendant quelques minutes, je reste plantée là ...