1. Une idylle en enfer (1)


    Datte: 21/01/2021, Catégories: Hétéro

    ... sans bouger, sans respirer, j’ai peur de le réveiller, enfin plutôt de sa réaction. Peut-être sera-t-il furieux, peut-être ne voudra-t-il pas de moi ? Mais si je ne tente rien, je ne connaîtrais pas la réponse. Je m’avance vers lui et touche de mes mains froides les siennes si brûlante. C’est comme si j’abandonnais instantanément l’hiver pour me retrouver en été, comme si je laissais moi une nuit perpétuelle pour soudain me retrouver sous un soleil éblouissant. Émerveillée par cette sensation, je m’enhardis et mon toucher s’affirme. Je le sens se réveiller, sous mes caresses ses yeux s’ouvrent, ils luisent dans la nuit et guide monenvie. Je m’approche pour l’embrasser, il se laisse faire puis quand j’appuie plus fortement mes lèvres sur les siennes, je le sens enfin me répondre. Ses mains se referment sur mon corps, je vis une renaissance, un nouveau souffle de vie remplit mes poumons. Mes sens en extase, je réponds à cette étreinte, palpe son corps et promène mes mains sur son torse glabre avant de descendre plus bas où je vois l’une de ses extrémités dépasser. Le toucher là, est comme attraper un tison que l’on aurait oublié dans une ...
    ... cheminée. Je brûle de désir. J’embrasse son corps et descends petit à petit avant de l’emboucher, j’aime son goût , je l’enveloppe de ma langue et guidé par mon envie accélère le rythme. Je le sens durcir en moi, son corps se tend contracté par le plaisir. Je ne veux pas qu’il jouisse si tôt, j’ai besoin de le sentir en moi. Je m’éloigne et me remet dans le lit, sur le ventre, la croupe bien tendue vers les zéniths, je suis complètement exposée. Je l’entends sourire tandis qu’il se rapproche de moi, déjà nos sexes se frôlent, il est à la porte de mon être. Mes chaires s’écartent, il entre tout en entier, tout en m’agrippant par les hanches comme pour me retenir tout contre lui pendant que je le sens coulisser de plus en plus vite, de plus en plus fort. La chaleur m’inonde, mon âme s’enflamme, je ne tiens plus et jouis. Mes contractions l’obligent sous peu à me rejoindre dans mon extase. La sève qu’il a déposée me rend fiévreuse. Je m’abandonne et m’endort, l’âme et le corps rassasiés. Le soleil est déjà haut dans le ciel quand je m’éveille. Je ne suis plus là, je referme les yeux n’arrivant pas à y croire. Je suis dans mon ancienne chambre. 
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