Ce que je suis (1)
Datte: 15/02/2021,
Catégories:
Lesbienne
... avant de lui indiquer d’un mouvement du menton l’escalier près de la porte de la chambre. – Il y a la mezzanine. Chloé joua un instant avec la télécommande de la mini chaine hi-fi jusqu’à trouver les morceaux choisis de chill-out qui nous faisaient planer, puis reposa le boitier sur la table basse avant de retrouver sa place contre mon bras collé au dossier du canapé. On dormait souvent ici ou chez ses parents ces derniers temps, au point d’hériter du gentil surnom d’inséparables. Alors l’idée avait fait son chemin dans mon subconscient, dans le sien aussi peut-être. – On voit ça au retour des vacances, jubila ma complice de cet air faussement pensif que je lui connaissais quand ma victoire était acquise, mais qu’elle se refusait à admettre pour faire durer le suspens. L’abus d’alcool, la soirée dans un milieu lesbien, les mois de solitude ou un simple besoin de reconnaissance, toujours est-il que le passage dans la salle de bain prit une tournure inattendue. – Tu as de beaux seins, siffla Chloé admirative devant l’ovale de mes globes fermes aux tétons sages dans les aréoles roses. Jamais encore nous dévêtir en présence l’une de l’autre n’avait provoqué semblable réaction. Prise au jeu, j’exposai par une série de mimiques aguicheuses une silhouette élancée malgré l’opulence relative de ma poitrine jusqu’à la toison taillée avec soin au-dessus de mon abricot. La raison profonde d’autant de provocation restait incompréhensible. Maintenant, il me fallait la regarder comme une ...
... éclipse du soleil dangereuse mais au pouvoir attractif irrésistible. Le processus du voyeurisme indépendant de ma volonté balbutia dans mes veines jusqu’à m’arracher des frissons. Les petits seins ronds dont les tétons nichés dans de petites aréoles claires pointaient à l’opposé l’un de l’autre, le ventre plat bien dessiné, un chatoyant duvet blond s’étirait du pubis à son minou, Chloé ne s’était pas épilée depuis trois semaines. Elle m’offrit en riant le spectacle de ses jolies fesses plantées haut sur des cuisses galbées. On se décida enfin à remplir la grande baignoire, cachant un trouble naissant derrière des rires forcés, concentrées sur les attitudes à adopter dans le but de mettre nos formes en valeur sous le regard indiscret de l’autre, comme si nos corps voulaient devenir des objets de convoitise indépendamment de notre volonté. Le salon raisonna de rires francs une demi-heure plus tard, la provocation malsaine s’était délayée dans l’eau comme des sels de bain. Le besoin de sommeil contrarié par une grasse matinée, on se retrouva une fois encore sur le canapé à savourer quelques clips musicaux grâce à une connexion sans fil qui permettait de transformer la télé en écran géant d’ordinateur. – Quand même, s’interrogea Chloé à voix haute, qu’est-ce qu’on a pu être connes de croire à toutes ces choses. Interloquée, je tentai de saisir le raisonnement dans le sourire un peu embarrassé de ma complice. – De quoi tu parles ? – Des nanas au 3 W, répondit-elle en oubliant la ...