Ce que je suis (1)
Datte: 15/02/2021,
Catégories:
Lesbienne
... musique. Tu les as trouvées toutes moches, toi ? Non, bien entendu, mais je le savais déjà à découvrir l’homosexualité de certaines « femmes publiques » affichée sur le Net ou ailleurs, à croiser des contre-exemples dans le quartier. La raison de cette discussion m’intriguait davantage que la constatation de clichés plus ou moins sordides. – Pourquoi tu me demandes ça ? – Pour rien, mentit Chloé assurée ainsi de capter mon attention. La tare physique, la tenue vestimentaire, le besoin de se démarquer, la volonté de se faire toutes les filles, le manque d’assurance vis-à-vis des mecs, le retour inévitable à la case hétéro, le phénomène de mode, je refusais de m’arrêter plus longtemps à ce genre de foutaises. – On a souvent tendance à critiquer ce qu’on ne connaît pas. – À ton avis, elles font quoi quand… ? Même escamotée, « la question » était enfin posée, mon amie venait de dévoiler la raison principale de la discussion. Je pris le parti d’un rire blasé. – Comment je le saurais d’après toi ? T’aurais dû leur demander tout à l’heure. L’agressivité de ma réaction m’arracha une grimace, les récentes provocations dans la salle de bain marquaient sans doute mon esprit. Charitable à l’excès ou manipulatrice hors pair, Chloé ignora le malaise. On aurait pu décoder les réponses sur Internet à condition de passer la nuit à enrichir notre vocabulaire, sinon s’en remettre aux nombreuses vidéos. Ma complice opta pour la facilité, je laissai faire même si regarder du porno ne m’inspirait ...
... pas spécialement. Elle finirait par s’amuser de la situation, m’entrainant dans son délire. Notre amitié se construisait sur tout et n’importe quoi. Quitte à mater des nanas, autant les choisir à notre goût ; « initiation lesbienne » en phrase clé, le moteur de recherche proposa une série de scènes d’inceste supposé entre une femme mûre et une jeune dans lesquelles l’histoire débutait invariablement par un dialogue insipide. La recherche affinée par Chloé douée dans le domaine du Net donna quelques résultats moins glauques. L’impression de tendresse donnée par les filles sur l’écran, unies dans un long baiser langoureux filmé en gros plan, m’interpella. Les mains s’égarèrent sur des endroits dont je ne soupçonnais pas le pouvoir érotique. Mes rares expériences se résumaient à écarter les cuisses pour des mecs avides de mettre leur bite au chaud dans mon minou avant de s’activer en pétrissant violemment mes seins. La douceur des caresses entrecoupées de baisers des nanas m’inspirait davantage, au point de retenir mon attention quand l’une d’elles gratifia sa partenaire d’un cunni, loin de l’image dégradante de « se bouffer la chatte » répandue dans le cercle peu charitable de l’adolescence. J’ignorais si la réalité rejoignait la fiction de cette vidéo, mais je me surpris à l’espérer. Un soupir dont la télé n’était pas à l’origine attira soudain mon attention. La veste de pyjama ouverte sur les seins aux tétons exacerbés, le ventre comprimé par le désir, une main à plat sur son ...