1. Ce que je suis (1)


    Datte: 15/02/2021, Catégories: Lesbienne

    ... minou, les yeux mi-clos, Chloé se masturbait sans retenue par une pression circulaire sur le clito. La scène par elle-même prêtait à la confusion ; néanmoins, le pire fut de ressentir une réelle excitation. Incapable de détourner le regard, je plongeai une main par l’ouverture de mon pantalon de pyjama, la moiteur de mon intimité ne me surprit même pas tant la découverte avait provoqué un choc. Alertée sans doute par mon changement de position, Chloé interrompit son manège. Elle saisit mon poignet afin de prêter attention à mes doigts aux extrémités luisantes de cyprine. Je rougis. – Tu mouilles vraiment. Quelle question ! Les traces brillantes d’humidité laissées par sa main sur mon avant-bras prouvaient que je n’étais pas la seule. On s’observa, partagées entre la volonté de rire pour faire retomber la pression et l’intensité grandissante d’un désir impossible à ignorer. Ma bouche s’aventura dans son cou, y déposa une myriade de baisers avant de glisser sur sa joue brûlante. La douceur de la peau veloutée exalta ma détermination. Mes lèvres se posèrent sur les siennes sans appuyer pour ne pas la blesser, pour ne pas l’effaroucher. Sa bouche s’ouvrit sur une rassurante haleine mentholée. À l’instant où j’allais l’embrasser, sa langue s’enroula autour de la mienne. La tendresse fit place à l’exaltation. Je participai, nos souffles se firent saccadés, nos salives se mêlèrent. ilyikkst – Waouh ! fis-je sonnée. Même enflammé, ce baiser restait d’une incomparable tendresse, ...
    ... loin des échanges baveux imposés par les mecs. – Tu embrasses bien, gloussa Chloé aux anges. Elle colla à nouveau son corps au mien. La dureté de ses tétons provoqua mes seins, une chaleur singulière nous réunit. Le jeu de séduction à son comble, l’attente devenait torture. Nos lèvres à la recherche d’un second baiser se trouvèrent. La tendresse se mua en passion charnelle à laquelle il était impossible de résister, en avions-nous seulement envie. Enivrée de sa salive, je répondis à son appel, nos soupirs envahirent le salon. On s’embrassa encore et encore jusqu’à ce que nos souffles épuisés demandent grâce. On se dévêtit mutuellement en silence, soucieuses de ne pas rompre l’enchantement par une parole déplacée, attentives à retrouver le pouvoir d’attraction entraperçu dans la salle de bain, ignorantes des suites à donner à notre folie mais incapables de vouloir y mettre un terme. La chair savait se faire objet de convoitise sous les caresses suggérées d’un regard. On resta un moment à s’observer, à se contempler, pour mieux appréhender nos formes à la fois semblables et différentes, laissant divaguer nos esprits au gré d’une excitation perceptible jusque dans les effluves charnels libérés par nos hormones chamboulées. C’était donc ça le désir, le vrai ? – Tu es vraiment très belle, me complimenta Chloé d’une voix rauque que je ne lui connaissais pas. Il y avait dans ce sourire un message subliminal. Un regard suppliant levé vers moi, elle attendit un geste. Ma bouche se fit ...
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