Le G, le ripou et les belles nanas (3e partie) - Histoires de Sexe

Le G, le ripou et les belles nanas (3e partie)

... elle, prêt à me sauter dessus. Mais rien. Rita était attachée par les mains au montant du lit, en culotte et t-shirt. Les draps rejetés au pied du lit, elle se secouait dans tous les sens, et s’apaisa soudain lorsqu’elle me reconnut. Un chiffon sale avait été fourré dans sa bouche. Ses cheveux bruns étaient trempés de sueur, de même que son oreiller. Depuis combien de temps était-elle ficelée ainsi ? — Attends ma belle, je vais te délivrer. Warda était restée sur le pas de la porte. Enjambant les fringues éparpillés et les affaires de Rita, je sautai jusqu’à son lit et lui ôtai le chiffon qui la faisait taire. — Pouah ! Puta ! beugla-t-elle en toussotant. Ce fils de puta ! Hijo de puta, je vais lui exploser les noyaux ! Oh putain ! détache moi ! ça fait des heures que je me retiens ! Détache moi !! Je défis ses liens et elle sauta littéralement du lit et sortit de la chambre en titubant, bousculant ma beurette cinglée au passage. L’instant d’après elle s’enfermait dans les wc, et nous parvint aux oreilles un hurlement libérateur presque immédiatement. — Eh bah, fit Warda. J’aimerais pas être dans ses pompes. Je hochai la tête et ouvris la fenêtre pour chasser l’odeur de fauve. J’avais à présent un alibi, et ça me rassurait. Les choses allaient devenir encore plus intéressantes. Je soupirai et m’assis sur le lit en bordel, entendant la chasse d’eau et le cri de soulagement de Rita. Elle ouvrit la porte et nous rejoignit, en gémissant et se passant la main dans les cheveux. ...

... — Putain d’enfoiré, fit-elle. Elle fit halte sur le pas de sa porte et nous contempla. — Qu’est-ce que vous foutez là ? Elle glissa un œil vers Warda. — C’est ta meuf ?— Non.— Non. Nous avions répondus en même temps. Rita s’étira sans nous lâcher des yeux. Putain, qu’est-ce qu’elle était bonne ! Elle traversa sa chambre et prit des sous-vêtements propres dans sa commode. — C’est lui qui t’a fait ça ? demandai-je stupidement en désignant sa joue rouge. Elle hocha la tête sans répondre. — Ouais.— Comme ça, sans raisons ?— Il a deviné, je ne sais comment. Sans doute que je souriais un peu trop. Il m’a fait cracher le morceau. Elle me fixa. — Désolée. Mais il cognait trop fort, j’ai pas pu me la fermer. Elle n’avait pas l’air désolée, juste abasourdie de s’être laissée prendre au piège. Et dans ses yeux, les flammes de la vengeance. Rita ne semblait pas être le genre de nana docile qui se laissait avoir ainsi. Elle avait été prise en traître, c’est tout. — Qu’est-ce que tu fous avec ce connard ? lui demandai-je. Rita prit un short et un haut dans son placard, me tournant le dos, offrant à Warda et moi la vision enchanteresse de ses fesses. — J’me le demande, mais là, c’est sûr. Il pleuvra de la merde avant qu’il puisse à nouveau sortir avec une nana, parce que j’vous jure qu’il a cogné la mauvaise chica.— Ouais, j’en doute pas, fis-je. Mais ce mec, ce flic, ça m’a l’air d’être un beau ripou.— Ouais. Il en a fait pas mal, des saloperies. Il s’en est pris à toi ?— Il a fait cette ...