1. Folies en rut majeur (1)


    Datte: 22/02/2021, Catégories: Divers,

    ... totalement nu, aux yeux de son épouse. Elle avait repris la place refroidie dans le grand lit. Alors il vint se coller à elle. Sa main cherchait la poitrine, ses lèvres auraient aimé un baiser. Encore fallait-il faire les gestes, les mouvements nécessaires à l’accomplissement d’un rituel plein de tendresse. Elle, le visage tourné vers le mur, espérait, autre chose, comme un vrai câlin. Gabriel ne savait plus, ne pouvait plus faire cela. Ses doigts flirtèrent un instant avec la petite touffe de poils du pubis, puis esquissèrent un passage sur cette fente qui ne frémissait même pas. Ensuite allongé contre elle, il la posséda rapidement. Quelques va-et-vient, puis une éjaculation qui n’avait plus rien de féroce, avant du bout des lèvres, lui murmurer une bonne nuit. L’affaire était réglée ! Ensuite après quelques minutes d’un silence lourd, la respiration lente et profonde apprenait à la femme encore jeune que son compagnon dormait. Elle grinça entre ses dents quelques mots inaudibles pour le dormeur. Il ne saurait donc jamais que dans la nuit, une froide colère bouillonnait et que la femme frustrée avait lâché, avec un ton rempli d’amertume : — Salaud ! Dors donc et ne viens pas pleurer si tu es, un jour ou l’autre, cocu ! Le sommeil ne revenait pas. Elle se retournait dans son lit où Gaby ronflait doucement. Un long moment elle hésita, puis ses mains enfin vinrent à la rescousse de cette envie qui lui tiraillait le bas du ventre. Elle se masturbait doucement, laissant son ...
    ... majeur glisser sur le clitoris qu’elle mettait en évidence en écartant les lèvres de son autre main. Lentement mais sûrement, le plaisir se mettait en branle. Elle se fit jouir une fois, puis persistant encore un peu, un second orgasme la saisissait. Tremblante des pieds à la tête, elle se laissait aller à pousser de sourds gémissements. Son mari n’avait pas même bronché, et sa respiration restait calme et soutenue. Bien entendu, ça n’avait pas été vraiment le grand frisson, mais au moins son corps avait-il exulté. Elle bougonna à nouveau après ce sale type qui ne s’occupait plus que de son propre plaisir et elle finit par s’enfoncer dans un sommeil agité. Le lever ne la trouva pas dans d’excellentes dispositions. Son mari était parti depuis au moins une heure quand elle émergea dans sa cuisine. La cérémonie du café reprit, et la douche suivit. Jusqu’au samedi matin, tout se passa ainsi, dans une ambiance tendue. Ce fameux samedi vers dix heures, elle partit en voiture pour le supermarché du coin. Dans sa caboche toute la rancune de ses attentes bafouées était là, tenace, obsédante et elle n’avait pas desserré les dents à un Gabriel totalement incapable de comprendre ce qui se passait. — oooOOooo — Comme toujours c’était la course. Un monde dingue se pressait dans les rayons. Aline faisait dans un ordre bien établi, le plein de commissions pour les quinze jours à venir. C’était surtout de la viande et l’eau minérale, mais elle se laissait aller aussi à quelques achats plus ...
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