1. Quand j'étais à vos genoux


    Datte: 13/03/2021, Catégories: fh, hagé, fagée, frousses, couple, extracon, Oral pénétratio, mélo, amourdram,

    ... y passer.— Les autres aussi le savaient.— Oui mais ils ne le prenaient pas en compte, toi si.— Faux, si je l’avais pris en compte, je ne me serais jamais laissé faire par toi.— Je ne suis pas d’accord, tu étais morbide, tu étais fasciné par la mort, je ne suis pas sûre que tu étais amoureux de moi. Tu aimais souffrir, au fond de toi.— Si c’est le cas, ça m’est passé.— Je sais, et c’est bien dommage pour moi que ce soit Séverine qui en profite.— Tu as André.— C’est vrai, j’ai André. Cette dernière remarque avait été dite sur un ton joyeux, mais ses yeux laissaient entrevoir une tristesse que je ne lui connaissais pas. Les dernières notes du slow moururent, vite remplacées par un rock, et ce fut à regret, me semble-t-il, qu’elle me laissa la guider vers nos moitiés respectives. Ce fut un mois plus tard qu’elle m’appela, en pleurs, au bureau. Elle n’allait pas bien. Ses propos étaient presque incompréhensibles. J’arrivai tout de même à savoir qu’elle était chez elle. Ni une ni deux, j’ai foncé et vingt minutes après avoir raccroché, j’étais en train de sonner à sa porte. La femme qui m’a ouvert m’était inconnue. Il me fallut une demi-seconde pour me rendre compte que c’était Mara. Ses cheveux roux en bataille, ses joues noyées de larmes, son nez dégoulinant de morve, sa bouche crispée dans un rictus de douleur affreux à voir. Elle portait un peignoir à moitié défait, il laissait entrevoir entre ses seins son pendentif. Elle n’était vraiment pas belle à voir. Elle se jeta dans ...
    ... mes bras et pleura de longues minutes sans s’arrêter. J’essayais de la calmer, mais voyant que ça n’avait aucun impact sur son attitude, je la serrai contre moi et lui conseillai de pleurer encore. Petit à petit le flot se tarit et elle commença à reprendre ses esprits. — Merci(pleurs) d’être venu. Sa voix était brisée. Je la reconnaissais à peine. — On va peut-être pas rester dans la cage d’escalier. Tu m’expliqueras à l’intérieur.— Hein ? Elle regarda autour d’elle et se rendit compte de l’endroit ou nous nous trouvions. Elle me fit entrer et nous nous sommes installés sur le canapé où trônait une quantité astronomique de mouchoirs usagés. De là où j’étais j’avais une vue plongeante sur ses seins, son peignoir s’étant ouvert un peu plus, et je pouvais remarquer qu’ils étaient aussi magnifiques que dans mon souvenir. J’essayais de faire abstraction de son corps pour me concentrer sur ce qu’elle me disait. Après moult interruptions dues aux crises de larmes, à l’utilisation de mouchoirs et autres joyeusetés du même genre, je finis par comprendre qu’André l’avait trompée. Ce n’était pas la première fois, mais là il partait avec une jeunette de tente ans sa cadette. Rien de bien neuf dans tout cela, que du pathétique. — Qui vou…(pleurs) voudra de… (mouchoir) de moi maintenant ? (pleurs) Je suis toute seule… (gros pleurs) La crise de larmes qui suivit dura longtemps. Je l’ai prise dans mes bras. Essayant de la calmer, je lui ai caressé le dos, lui ai embrassé les cheveux. Elle ...
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