Sale journée
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
complexe,
bizarre,
Collègues / Travail
toilettes,
humilié(e),
cérébral,
massage,
facial,
Oral
fdanus,
humour,
amourdram,
... m’en foutais ; elle prenait son pied. Elle se contorsionnait sur le lit en gémissant. Son bassin ondulait follement pour s’écraser toujours plus fort contre ma bouche. De mes mains, je lui caressais le ventre et les cuisses. Parfois, n’en pouvant plus de lécher, j’écrasai mes lèvres sur le haut de son sexe et je secouais la tête de droite à gauche à toute vitesse pendant plusieurs minutes. Puis, ma langue enfin reposée, je me remettais à la fouiller avec application. Je relevai les yeux un instant et je croisai son regard. Elle n’avait pas cessé de m’observer pendant toute la caresse. Soudain, alors qu’elle braquait toujours ses yeux mi-clos dans les miens, ses mains se crispèrent sur mon crâne et elle se laissa aller à jouir. J’exultai. Je la laissai reprendre son souffle quelques instants, puis je remontai me blottir contre elle. Je l’embrassai de nouveau à pleine bouche. Je voulais lui dire que je l’aimais, mais je me retins. Autant garder ça pour une prochaine rencontre. Faire durer le plaisir. Nous avions la vie devant nous et la grande aventure ne faisait que commencer. Elle alluma une cigarette et je posai ma tête sur ses cuisses. Elle me caressa tendrement les cheveux. « Tu es extraordinaire, lui avouai-je. — T’as pas été mal non plus. C’était la première fois ? Avec une fille ?— Oui. Ça s’est senti ?— À peine. T’as été nickel.— Tu sais, tu m’as fait découvrir quelque chose de formidable.— Quoi ? Que t’as le feu au cul ?— Non. Que je crois que j’aime pas les hommes. ...
... » Elle ne répondit pas. Nous nous rhabillâmes en silence et je m’occupai de remplir le constat pour toutes les deux, m’accablant explicitement de tous les torts. Sur le pas de la porte, je l’embrassai encore une fois. Je ne savais pas comment présenter ça : « Alors, hum… on se revoit quand ? — Ah ça, ça risque d’être chaud.— Qu’est-ce que tu veux dire ?— Ben, mon mec rentre ce soir, alors il vaudrait mieux pas que tu traînes trop par ici, tu comprends ?— TON QUOI ?!— Ben mon mec, quoi ? Tu t’imagines quand même pas que c’est moi qui ai foutu l’appart en bordel comme ça ? » Il me sembla soudain que quelqu’un venait d’éteindre la lumière. Non, pas ELLE ! Elle ne pouvait pas avoir de « mec ». Elle était à moi. Elle était ma bouée, mon phare. Mais elle surenchérit, la garce, sans me laisser aucune chance : « Écoutes ! Ce qui s’est passé entre nous, je ne le regrette pas. Et pis j’ai toujours aimé enculer les bourgeoises. Mais on est deux grandes fifilles, non ? Alors on sait très bien qu’on s’est bien amusées mais qu’on va pas se marier, hein ? — Mais c’est pas possible. Pourquoi tu dis ça ? C’est tellement… formidable, avec toi.— Ouais, ouais. T’as pris ton pied et t’es tout émue. C’est rigolo. Bon, quand t’as accepté de monter, j’ai toute suite compris que tu ne rêvais que de ça. Et moi, ça faisait vachement longtemps que je m’étais pas tapé une meuf, okay ? Alors j’ai décidé qu’on allait en profiter toutes les deux. Deux grandes filles, un appart vide et un lit. Y’a pas d’mal, ...