1. Sale journée


    Datte: 14/03/2021, Catégories: fh, ff, complexe, bizarre, Collègues / Travail toilettes, humilié(e), cérébral, massage, facial, Oral fdanus, humour, amourdram,

    ... arrivait de ma droite et je ne me souviens plus de rien, si ce n’est du choc incroyable de la ceinture sur ma cage thoracique, qui me coupa le souffle, et de la masse blanche de l’airbag s’écrasant contre mon visage. Quand je repris conscience, quelques minutes plus tard, plusieurs passants s’étaient agglutinés autour de l’accident et la police était déjà là. Malgré le choc, j’avais l’impression d’aller un peu mieux. Deux policiers m’aidèrent à sortir de la voiture alors que deux autres étaient en train de s’engueuler avec la conductrice de l’autre véhicule. Acharnement du destin, c’était une grande punk avec une grande gueule. Elle portait des Docs coquées et un jean moulant déchiré, maintenu par une ceinture de cuir noir hérissée de clous. Son torse n’était couvert que par un débardeur blanc aux emmanchures largement échancrées qui laissait apparaître sous chaque aisselle une touffe de poils soyeux n’ayant jamais été épilés. Ses bras étaient musclés et barrés de divers tatouages. On voyait qu’elle était nue sous son T-shirt. Sa poitrine était presque inexistante et elle ne devait pas avoir souvent porté de soutien-gorge. Ses cheveux noir corbeau, coupés très courts et maintenus en brosse par du gel, surmontaient un visage triangulaire qui lui donnait un air de grand félin. Un petit piercing dans le sourcil droit faisait ressortir ses yeux de jais où brûlait une ardeur que je ne pouvais identifier que comme une seule chose : la haine du képi ! Elle ne mâchait pas ses mots. ...
    ... Les deux flics en prenaient pour leur grade. Quand elle vit que j’étais debout, elle pointa son regard vers moi en continuant à les insulter : « Eh ben on n’a qu’à aller lui demander, bande de nazes. Elle est réveillée. » Elle s’approcha de moi et me demanda : « Ça va ? — Ouais. Un peu secouée. Je suis vraiment désolée. Et vous, ça va ?— Vous voyez, elle est désolée. Priorité à droite, bordel ! Pourquoi vous voulez toujours me faire chier, vous, les flics.— C’est parce qu’on t’aime bien, Léa. Et pis ça fait longtemps que t’as pas passé la nuit chez nous.— Va t’faire foutre, connard ! Elle va bien, on va bien s’entendre toutes les deux, on va faire un beau constat et toi, TU TE CASSES OU J’APPELE TA MÈRE ! » Je jugeai préférable d’intervenir : « Laissez, Monsieur l’Agent. Je vais bien et c’est entièrement ma faute. J’aurais dû faire attention. — Oui, oui. On va vous laisser. Ça ira pour cette fois. Mais vous, vous auriez dû faire attention.— C’est ce que je viens de dire.— Oui, répondit-il, pas contrariant. Et méfiez-vous d’elle. Elle est « connue des services de Police », vous savez ? Si elle vous pose problème, n’hésitez pas à nous appeler.— D’accord, Monsieur l’Agent. Bien, Monsieur l’Agent. Au revoir, Monsieur l’Agent, répondis-je en prononçant toutes les majuscules.— C’est ça ! Casse-toi, connard ! » ajouta Léa, globalement moins diplomate. Des passants nous aidèrent à pousser les voitures hors de la chaussée et les flics rentrèrent au poulailler. Puis Léa s’approcha de ...
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