Le ridodo
Datte: 05/04/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
vacances,
amour,
cérébral,
noculotte,
Oral
coupfoudr,
... de la Méhari aux propriétaires le samedi matin et nous avons pris la route. En arrivant, nous avions déposé Hugo chez une amie pour que je puisse aller récupérer mes affaires chez Quentin. Harold m’a ensuite ramenée chez moi. Heureusement que, même si j’habitais quasiment chez Quentin depuis six mois, j’avais conservé mon deux-pièces ! Harold m’a aidée à monter mes affaires. Puis est arrivé l’instant des adieux. J’aurais tellement voulu qu’il me fasse l’amour une dernière fois, mais il a refusé : — Lilas, ne demande pas l’impossible ! De toute façon, ça ne pourrait être qu’un ratage. N’allons pas accrocher un désastre à l’album de nos souvenirs… Adieu ma toute belle ! Quand j’ai vu sa voiture tourner au coin de la rue, est-il besoin de dire que je me suis retrouvée au trente-sixième dessous ? Démontée, anéantie… Mais je me suis quand même dépêchée d’aller chez Quentin. J’ai ouvert la porte avec ma clé et… trouvé mon bonhomme en galante compagnie ! Pour être franche, je n’en ai pas été étonnée. Pour être tout à fait franche, j’espérais bien, en arrivant à l’improviste, tomber sur ce genre de situation : Quentin, les mains pleines de seins, le nez dans la raie d’une 100 E au moins qui le pompait avec entrain ! Nous sommes des animaux étranges et notre cerveau est bizarre : ce 69 m’est apparu grotesque, moche, triste à pleurer, totalement obscène, alors que la veille encore, sur notre canapé avec Harold, c’était fabuleux, magnifique, extraormidable ! La vie a repris, je me suis ...
... organisée, boulot-gardienne-courses-dodo. Toute seule, comme une grande. Au boulot malheureusement, la situation s’est vite, très très vite dégradée : Quentin trouvait tous les prétextes imaginables pour me voler dans les plumes. Mon patron m’aimait bien, mais bien qu’il trouvât que son neveu n’était qu’un sale con, il ne pouvait se ranger de mon côté ni supporter très longtemps l’ambiance délétère qui s’installait. J’ai donc eu droit à un licenciement éco, avec primes et tout le toutim, plus un contrat de prestataire : Tonton Paul adorait trop mes rendus photographiques ! Merci Harold ! De là, j’ai réorganisé ma vie. Travail à la maison, Hugo avec moi ou chez la nounou, les courses, téloche, dodo. La vie quoi ! Le train-train… Je m’assumais tant bien que mal. Mal surtout ! Trop mal ! J’ai tenu un bon mois ! Non, en fait, un tout, tout petit mois après mon licenciement. Et j’ai craqué. Pas facile pourtant de surmonter mes scrupules, mes peurs, mes angoisses. Surtout mes angoisses. Et aussi mes peurs. Et aussi mes scrupules ! ********** Notre mariage a été célébré le 6 février de l’année suivante. Un mariage blanc. Blanc comme ma robe, plus robe de cocktail que robe de mariée. Un brin sexy d’ailleurs. Blanc comme le smoking d’Hugo, trop chou, trop classe. Blanc comme la neige qui s’est mise à tomber pendant la cérémonie à la mairie. Les mois qui ont suivi ont été un véritable rêve. La journée, je travaillais sur mon ordi avec mes super programmes top class, Harold s’occupait ...