1. Le parloir


    Datte: 06/04/2021, Catégories: fh, ff, voisins, fsoumise, vidéox, odeurs, Oral fdanus, initff, lieuxpubl,

    ... tu veux. Muriel était une mère pour moi. J’étais son aînée de deux ans, j’avais un salaire trois fois supérieur au sien grâce à un emploi de directrice des ressources humaines dans une boîte de publicité, mais c’était elle, une nouvelle fois, qui prenait les choses en main. — Mais qu’est-ce que tu veux que je lui raconte ?— Je ne sais pas, ce qui te passe par la tête, des phantasmes, des cochonneries. Allez, sors une feuille, on va s’y mettre. Et à toi aussi, ça te fera du bien… Elle avait raison. L’exercice nous conduisit à mille lieux de mon quotidien, ce qui fait qu’on passa une bonne soirée. Rouge comme une pivoine en début de séance, j’étais devenue plus à l’aise au fil des minutes, bien que la rédaction m’obligeât à lutter contre ma pudeur, étant condamnée à aborder ma sexualité devant ma meilleure amie auprès de qui, malgré tout, je ne m’étais jamais épanchée. J’eus droit à toute la palette des expressions sur le visage de ma voisine : fous rires intenses, sourires mielleux, étonnements devant la pauvreté de mes pratiques. — Quoi ! Tu n’as jamais sucé ton mari ?— Bien sûr que si. Franck n’était jamais contre une bonne petite pipe, même si la pratique de la fellation n’était pas mon jeu favori. À condition qu’il n’éjacule pas dans ma bouche. C’est ce que je pris soin de préciser à Muriel. — Et il n’a jamais cherché à te remplir la bouche ?— Il en crève d’envie, mais il n’a pas intérêt. Je ne l’accepterais pas.— Pourquoi ?— Je sais pas, j’ai pas envie, c’est tout. Les ...
    ... questions de Muriel étaient insistantes. Mais je pris soin d’y répondre. Je tenais trop à elle pour la contrarier. Finalement, nous rédigeâmes une pleine page de phantasmes, lesquels, pour la plupart, m’avaient été soufflés par ma copine : gorges profondes, masturbations solitaires en son absence, visite carcérale nue sous une minijupe, et même sodomie. Franck n’était pas sans savoir que je me faisais un honneur de repousser cet acte et ses dérivés. Mais Muriel me persuada, me rappelant que la lettre n’avait qu’un but curatif, le but étant de donner du rêve, de l’évasion à mon chéri. Vendredi. Il me restait trois jours avant le nouveau parloir. Une demi-heure, une fois par semaine, c’était insuffisant pour lui redonner le moral. Intense bonheur lors des retrouvailles, mais chaque retour sur Paris était un véritable déchirement. Une fois, Muriel m’y avait conduite, mais en règle générale, je m’y rendais seule, en RER puis en bus. Une nouvelle fois, je passais ma soirée en compagnie de ma voisine. Le matin même, j’avais envoyé le courrier, hésitante devant la boîte aux lettres. — Et pourquoi tu ne passerais pas du phantasme à la réalité ? Désormais, je m’attendais à tout avec Muriel. Depuis la veille, elle ne cessait de me surprendre, faisant mine d’être une experte dans les jeux sexuels. — Comment ça ? demandai-je.— En lui écrivant à nouveau. Par exemple, tu lui dis que tu désires faire telle position avec lui, et lorsque tu vas au parloir, tu mets à exécution ton plan.— Dans un ...
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