Le parloir
Datte: 06/04/2021,
Catégories:
fh,
ff,
voisins,
fsoumise,
vidéox,
odeurs,
Oral
fdanus,
initff,
lieuxpubl,
... parloir ! Mais c’est impossible.— Comment ça, impossible ?— Il y a du passage. Et puis les parloirs sont petits et composés d’une grande baie vitrée. Je ne mentais qu’à moitié. J‘avais en effet remarqué que les surveillants n’étaient pas spécialement attentifs, lors des parloirs. Ils faisaient effectivement des rondes mais, par respect, faisaient fracasser leur trousseau de clefs sur les parois métalliques de manière à prévenir de leur arrivée à hauteur des box. Et puis, des bruits émanant des parloirs voisins ne laissaient aucun doute sur leur origine. Franck lui-même avait bien tenté de me caresser à travers mes vêtements, mais l’indécence des lieux et la peur d’être vue par les matons m’avaient refroidie. — Et alors, il n’y a pas moyen de lui tailler une petite pipe ? Muriel semblait accroc aux fellations. Mais c’est elle qui avait raison. Mon absence de propos valait réponse. — Sors une feuille, dit-elle. Et nous étions reparties. Une nouvelle fois, elle guida l’écrit, mais c’est moi qui, désormais, choisissais les termes. Ni une, ni deux, je rentrais dans le box où m’attendait mon chéri, je lui mangeais la langue pendant qu’il me collait contre une paroi une jambe coincée entre les miennes, et, sans un mot, me plaçais à genoux pour le sucer. — Et comment tu envisages la fin ? me demanda à nouveau Muriel.— Je le suce. C’est déjà pas mal. Qu’est ce que tu veux que je fasse d’autre ?— Une fellation partielle c’est bien, répondit-elle. Mais je te rappelle que s’il ...
... n’éjacule pas, il va rester sur sa faim.— Tu veux que je le masturbe pour qu’il jouisse ?— Par exemple. Le mieux serait qu’il te jute dans la bouche.— Hein !!! Muriel me déstabilisa. Son vocabulaire était cru, sans ambages. Surtout, elle m’expliqua que Franck, là où il se trouvait, avait besoin de certitudes. Un acte d’amour, un tel agissement, qui de tout temps lui avait été refusé, ne pouvait que conforter l’idée qu’il avait de notre relation. Sa théorie ne me semblait pas fausse. Mais le sperme n’était pas ma tasse de thé. N’en restait pas moins qu’elle avait raison. Ce qui fit que je dormis très mal cette nuit-là, perturbée par le sacrifice à accomplir pour donner du bonheur et par l’idée d’avoir la bouche inondée d’un liquide nauséabond. Le sommeil, finalement, m’emporta. Au réveil, j’eus la surprise d’avoir l’entrejambe mouillé. Le courrier envoyé, je passai le week-end à faire des recherches sur internet. Car la fellation, si elle était un art pour d’autres, n’avait rien de naturel pour moi. Une nouvelle fois, l’aide me vint de Muriel qui sut me télécharger un film pornographique intitulél’Art de la Fellation, dans lequel plusieurs déesses présentaient leurs pratiques, la plupart étant avides de recevoir dans leur bouche le produit de leurs coïts. À l’écran, le sperme blanchâtre et l’attribut de leurs partenaires n’avaient rien à voir avec ceux de Franck. Si ce dernier avait visionné le film, il en serait vraisemblablement sorti complexé, car avec ses seize centimètres, il ne ...