La leçon d'Isabelle
Datte: 28/04/2021,
Catégories:
fh,
fagée,
jeunes,
frousses,
copains,
odeurs,
Oral
préservati,
pénétratio,
jeu,
init,
humour,
... lendemain, alors bonne nuit, Julien. — Tu ne vas pas m’abandonner sans me faire la bise ! Ses joues s’approchèrent de mes lèvres, mais elle rejoignit sa chambre ensuite. Allais-je me trouver contraint de recourir aux charmes délétères de la Veuve Poignet ? Ce ne serait pas la première fois, certes, et si souvent en pensant à cette jeune fille qui allait s’allonger à cinquante centimètres de moi, mais de l’autre côté d’une impitoyable cloison. Je résolus cependant de la bannir de ma couche, la triste veuve, du moins tant que subsisterait un espoir, fut-il le chétif brin de paille luisant dans l’étable dont a parlé le poète. Elle occupa la salle de bains pendant quelques minutes. Je l’y remplaçai. Oh, l’humidité de la serviette de toilette qui avait caressé sa sublime peau, son entrejambe peut-être ! J’adorai presque jusqu’à la cuvette qui avait recueilli son adorable petit pipi, et la lunette sur laquelle avaient reposé ses merveilleuses fesses. Bien propre partout, à tout hasard je passai, vêtu d’un seul mais suave peignoir de bain rose, devant la porte close de la chambre d’Isabelle, pour m’exiler dans la mienne. Saint-Éloi n’était pas mort, loin de là. J’avais donc l’embarras du choix pour frapper la cloison mais je choisis l’ongle de l’index de ma main droite. Toc, toc. Je grattai ensuite, recourant aux gestes immémoriaux des emprisonnés. Bastille des préjugés et des convenances, redoutable peur d’être repoussé, dédaigné ! Les cerfs, au moins, brament, moi j’étais ...
... condamné à souffrir en silence. Le bras d’Isabelle heurta la cloison. Ou peut-être était-ce son genou ? Elle remuait dans son lit, elle ne pouvait pas dormir, toutes les fibres de son corps pulpeux attendaient peut-être ma venue ! Et moi qui n’osais pas ! Le lendemain matin je pris ma douche et me rasai sans bruit, respectant le sommeil de cette trop vertueuse jeune fille. L’attendre en slip taille basse, ayant préparé le thé ? L’éblouir par le spectacle de mes épaules, de mon ventre plat, de mes jambes musclées ? Elle avait dû en voir bien d’autres ! Il fallait éviter ce genre de maladresse. D’ailleurs, ni mon corps ni mon âme n’intéressaient cette demoiselle, il convenait d’en prendre mon parti, et de me résigner. Mais quand je la vis enfin, si jolie dans son pyjama bleu ciel, cette fugace déprime du petit matin disparut bien vite. — Bonjour, Julien ! Bien dormi ?— Si j’avais eu un marteau, j’aurais cassé cette satanée cloison. Elle daigna sourire, me remercia d’avoir préparé le thé, rongea une biscotte. — Bon, je vais faire ma toilette.— Je t’attends. Tu prendras bien le bus avec moi, pour aller dans le quartier des facs ?— Mais si tu veux, Julien. Humble et soumis je demeurerai, elle semblait apprécier ce nouveau comportement. J’étais tout fier d’être avec elle dans l’autobus. Mais à midi Charlotte vint s’asseoir en face de moi dans le restaurant universitaire. Quand Isabelle arriva dans notre coin, son plateau entre les mains, il restait une place à notre table ; elle s’y ...