In sexo veritas
Datte: 01/05/2021,
Catégories:
grp,
facial,
Oral
pénétratio,
sf,
... plus attentivement, Lizzie aperçut aux pieds de la femme une blouse. C’était une infirmière ou un médecin. Le patient gémissait de plaisir sous la caresse buccale. La femme s’arrêta de sucer et prit le membre dressé en main. Elle commença une vigoureuse masturbation, et s’adressa au patient. — Ça va mieux, monsieur ? Celui-ci lui répondit par un signe de tête qui l’encourageait à continuer. L’infirmière varia la vitesse et l’intensité de son mouvement. Le patient hocha la tête en guise d’encouragement. Elle continua encore quelques instants, suivant les indications gestuelles de l’homme allongé. Enfin, une longue coulée de sperme jaillit, que le patient accompagna d’un borborygme. Lizzie s’empressa de quitter son poste d’observation pour ne pas être découverte, et rattrapa Thomas qui ne s’était pas aperçu de son arrêt. Elle était très gênée d’avoir aperçu cette scène, et d’avoir violé l’intimité du couple en l’épiant. Elle n’osa pas en parler à son guide. — Bien, Lizzie, avant d’entrer dans cette salle, dit Thomas en désignant la porte devant eux, il faut que je vous explique deux ou trois choses.— Je vous écoute, répondit Lizzie, toujours troublée par ce qu’elle venait de voir.— Nous sommes dans le service d’oncologie. Même si le cancer est une maladie bénigne, il peut générer quelques douleurs persistantes. C’est un bon exemple de notre nouvelle politique en matière de santé. Cette politique tient en deux mots.— Qui sont ?— Sexe et placebo ! Les joues déjà rosies de Lizzie ...
... virèrent d’un coup au rouge. — Je… je demande votre pardon ? bégaya-t-elle, perdant un instant sa maîtrise de la langue.— Sexe et placebo. Vous savez ce qu’est l’effet placebo, n’est-ce pas ?— Oui… oui.— Le pouvoir de l’esprit sur le corps. Quand on pense que l’on va guérir, on guérit, même sans médicament. N’importe quel médecin vous dira, à l’inverse, que quand un malade a cessé de se battre, il est impossible de le soigner.— D’accord. Mais… pourquoi le… sexe ?— Connaissez-vous l’endorphine, Lizzie ?— Non.— C’est l’hormone du plaisir, sécrétée par l’hypophyse lors de l’effort physique, de l’excitation sexuelle et de l’orgasme. Elle est également produite naturellement en réaction à la douleur. Et savez-vous quelle est sa propriété la plus remarquable ?— Je n’en ai pas la moindre idée…— C’est un analgésique opiacé ! Exactement comme la morphine. Cela veut dire que le corps est capable de s’administrer lui-même un antidouleur comparable à la morphine.— Attendez, vous êtes en train de me dire…— Que nous avons érigé l’orgasme comme remède universel ! Et ça marche ! Lizzie comprit tout à coup la nature de la scène qu’elle avait surprise quelques instants plus tôt. — Tout à l’heure, j’ai vu dans une chambre une femme nue faire une… un… enfin, faire du bien à un malade.— C’était une infirmière qui administrait son traitement à un patient. Avait-il l’air de souffrir ?— Non, pas du tout, au contraire !— Eh bien vous voyez, c’est efficace. Aujourd’hui le paracétamol, l’ibuprofène et ...