1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... rencontrer. Sinon comme ses cow-boys la filochent, ils vont me croire de mèche. Aussitôt dit, aussitôt fait. Dès qu’il est au courant, il semble se départir de son flegme « so british ». — Mais vous êtes folle, ma parole ! Vous allez tout fiche par terre.— Mais non ! Du reste elle m’a bien assuré qu’elle viendrait pour quatorze heures, au Greenwich Park.— Bon ! Mais venez me retrouver au commissariat, nous vous équiperons d’un micro. Faites-la parler le plus possible. Après tout… autant que votre bêtise nous soit utile !— D’accord. Je ne réplique pas ! Et je m’exécute. Je retrouve donc Georges et son équipier ou adjoint James et nous déjeunons tous les trois en attendant l’heure du rendez-vous. Sous mon sein gauche le petit microphone ne me gêne pas et ils planqueront aux abords du parc dans une camionnette. Finalement les méthodes ne diffèrent guère d’un pays à l’autre. Donc, c’est le cœur plus léger que je me rends à la rencontre de la fausse Mylène ! Elle est déjà assise sur un banc. À mon arrivée elle se lève. — Alors ? Vous avez déjà des preuves contre lui ?— C’est-à-dire que vous ne m’avez pas tout dit, n’est-ce pas ?— Pardon ? Je ne saisis pas tout !— Vous vouliez me piéger dans quel but ?— Vous êtes folle, ma parole. Vous m’avez fait venir pourquoi au juste ?— Pour que vous me racontiez comment vous vouliez me faire porter le chapeau. J’ai bien compris et me suis tirée juste avant que votre saloperie fasse effet.— Ma saloperie ?— Oui, le comprimé de Rohypnol que ...
    ... votre ami… Massart avait collé dans mon verre. Allons, vous êtes forcément de mèche avec lui… et puis il baise bien ?— Quoi… comment ? Que me racontez-vous donc ?— Vous n’êtes pas arrivée en Angleterre ce matin comme vous le prétendez. Je vous ai vue cette nuit avec ce type…— Attendez ! Comment ça, vous m’avez vue ? Je crois que nous devons parler toutes les deux. Vous avez raison, je suis bien Mylène Mélancourt. Mais j’ai une sœur… enfin demi-sœur ! Et elle couchait avec mon mari ! Il est à Londres depuis quelques jours, mais semble avoir disparu et tenez ! Elle me tend un billet d’avion. Je lis l’heure du vol et effectivement elle est bien là depuis à peine deux plombes. Puis elle sort de sa poche deux photos. Sur l’une d’elles, on la voit avec une femme qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. — C’est ma sœur… enfin demi… Astrid Lemarchand épouse Massart. Notre mère est la même, mais pas notre père. Vous voyez, bien peu de gens pourraient faire la différence. Nous sommes traits pour traits identiques et elle se sert de cette particularité en se faisant souvent passer pour moi. Et avec l’aide de Gérard Massart, son mari, ils ont monté un plan pour s’emparer de la fortune des Flauréal.— Mais pourquoi suis-je en ligne de mire de cette aventure moi ? Qui avait intérêt à me mettre sur le dos le meurtre de votre… enfin de… Gauthier ?— Quel meurtre ? Il n’est pas mort… je lui ai parlé avant-hier.— Ben… depuis votre appel, il y a eu quelques… bouleversements. Et un cadavre a été ...