En passant par la Lorraine
Datte: 01/06/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
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inconnu,
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vacances,
train,
toilettes,
fsoumise,
Oral
pénétratio,
confession,
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... suis plus qu’un corps aux mains de délicieux bourreaux, et lorsque Kevin m’inonde sous ces flots de semence, je m’envole à mon tour pour Cythère, entraînant Henri dans une extase buccale. À nouveau, après quelques instants de répit, Henri congédie son complice. Je me relève, le miroir me renvoie une image de gourgandine au visage maculé. Sous le regard plein de gouaille de mon amant, je ramasse mes dessous et ma robe. Catastrophe, elle est pleine de taches blanchâtres ! Impossible de la remettre ainsi. Alors, Henri, devant mon désarroi, me dit : — Je vais chercher ta valise.— Oui, et mon sac aussi. Nue dans les toilettes de ce train, j’ai le temps de réfléchir à cette propension qu’ont les hommes de sortir de l’amour comme ils y sont rentrés, alors que, nous les femmes, nous devons panser les outrages subis, et aussi à m’interroger sur la facilité avec laquelle je me suis abandonnée aux caprices des trois hommes, inconnus quelques heures avant ! Par deux fois, on essaie d’ouvrir la porte des toilettes, et j’imagine le pire : le contrôleur, la forçant, me retrouve nue, dans l’attente de vêtements décents. ! Enfin, la troisième fois, la voix grave d’Henri me rassure, je lui ouvre et il entre, gêné par le volume de mon sac et de ma valise. — Tes petits vont bien, me dit-il en enrobant mon corps d’un regard toujours aussi gourmand. J’hésite à me rhabiller d’abord, mais finalement, j’opte pour une toilette sommaire et intime pour extraire de mon intimité ...
... avec des kleenex les humeurs de mes excès sous l’œil plus qu’intéressé de mon vis-à-vis. Je choisis ensuite des dessous propres, malgré les mains envahissantes de mon tourmenteur qui a du mal à accepter que je recouvre ma nudité. J’enfile un pantalon et un t-shirt assez ample, et nous retournons à notre compartiment, libérant, sous les yeux d’une dame patronnesse effarée de voir en sortir un couple, les toilettes que nous avons occupées pendant au moins une heure. Anxieuse en arrivant, je découvre Camille et Léo, chacun avec un militaire qui m’avait connue intimement, commentant un livre pour enfant ! La dernière demi-heure est lourde de sous-entends entre nous, les militaires me reprochant d’avoir choisi un pull informe et un pantalon pour la fin de notre voyage ! Peu avant notre arrivée en gare, Henri glisse discrètement dans mon soutien-gorge, sous mon t-shirt, un bout de papier. C’est son adresse mail, bagarre@quelque-chose… Après des bises aux enfants et, plus appuyées, à moi, nous quittons nos compagnons de voyage. Je retrouve ma sœur, qui nous attend sur le quai. — Ben, dis donc, Élo, t’as une drôle de tête ! Je suis agacée par sa perspicacité, et dois lui avouer que nous avons voyagé avec trois charmants militaires. Regardant les enfants, elle me dit : — Tu te confesseras plus tard, lorsque nous serons arrivées ! Et elle entonne : En passant par la LorraineT’as rencontré trois capitainesQui t’ont pas trouvée vilaineMais toi t’as été vilaine…