Conte Noël qui se finit (commence) en juillet
Datte: 04/06/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
Oral
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... comme ça ! Et ma gueule zébrée par les griffures de Sarah devait lui donner à réfléchir. À peine cette idée me traversait le cerveau qu’une autre la remplaçait : non, elle n’avait pas pu faire ça ! Il lui était arrivé quelque chose. La voix étreinte par l’angoisse, je balbutiai : — Oui. C’est une amie. Qu’est-ce qui se passe ?— Je suis au regret de vous apprendre qu’elle a eu un grave accident de voiture. Je me sentis pâlir. Je chancelai, me rattrapai maladroitement au chambranle de la porte. Une chape de culpabilité s’abattit sur moi. Tout cela était de ma faute. Si je n’avais pas… Le second flic intervint : — Pouvons-nous entrer ? Complètement dans le cirage, je n’y avais même pas songé. Je les précédai dans la cuisine. Ils me firent asseoir puis m’expliquèrent qu’un chauffard avait brûlé un stop. Sarah n’avait pu l’éviter et se l’était payé de plein fouet. Les pompiers avaient dû la désincarcérer. Ils ne purent pas me donner de détail sur la gravité de ses blessures. Simplement, ils m’apprirent qu’avant de perdre connaissance, elle avait réclamé après moi. Gentiment, ils me proposèrent de m’emmener à l’hosto. J’acceptai avec gratitude, je ne me sentais vraiment pas en état de conduire. C’est encore grâce à eux que je pus accéder à la chambre de Sarah. Elle se trouvait en réa et l’interne de garde n’était pas chaud pour me laisser entrer. Il m’expliqua aussi que tout pronostic était impossible. La bonne nouvelle était, si l’on peut dire, que son cerveau donnait des ...
... signes d’activités. Quand je la vis, corps désarticulé, emmailloté de blanc, je craquai. Mon cœur avait fondu. Je retrouvai à genoux, ma main étreignant la sienne, lui demandant pardon. Égrener les stupidités enamourées que je lui débitai les minutes suivantes serait fastidieux. Une infirmière me demanda de me calmer. Ce que je fis. Je restai, je ne sais combien de temps ainsi. J’avais dû m’assoupir. Soudain, je sentis une pression sur ma main. Une imperceptible pression mais une pression. Immédiatement réveillé, je la regardais. Ses yeux s’entrouvrirent, me virent. Un sourire naquit sur ses lèvres pour disparaître presque immédiatement. Son regard fuita. Une chose était certaine : elle n’avait pas perdu la mémoire. J’appelai une infirmière qui alla chercher l’interne qui me vira de la chambre. J’essayai de joindre sa mère mais je tombai sur un mec hystérique qui m’insulta pour l’avoir réveillé avant midi un dimanche matin. Manifestement, madame mère avait changé de numéro de portable. Je fis les cent pas dans la salle d’attente, incapable de rester assis, jusqu’à ce que l’infirmière, tout sourire, vint me chercher. Sarah, sauf problème imprévisible, était tirée d’affaire. Je revins m’asseoir à ses côtés, pris une main qu’elle ne pouvait me refuser vu son état. Je réitérai mes élucubrations. D’abord, elle évita mon regard puis l’accepta. Enfin, un semblant de sourire éclaira ses yeux fatigués et sa main étreignit la mienne. Fin provisoire Voilà pourquoi, je suis assis sur cette ...