Conte Noël qui se finit (commence) en juillet
Datte: 04/06/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
conte,
amourpass,
... m’abstins de tout geste déplacé. Si je l’avais fait et quelque qu’en eut été l’issue, je n’aurais pas été fier de moi. Elle sortait mal en point de cette relation et n’avait aucun (e) ami (e) à qui se confier. Selma et Yann en avaient fini avec leur lune de sexe et commençaient à se bouffer le foie. Nulle place pour Sarah et ses problèmes sentimentaux. J’étais apparemment l’unique recours, le père ou le frère de substitution. Elle avait besoin de s’épancher ; ce qu’elle fit. Son sac vidé, nous passâmes à autre chose. Je l’emmenai au resto puis au cinéma. Quand nous rentrâmes, elle avait retrouvé calme et bonne humeur. Pour la première fois, elle passa la nuit chez moi… dans la chambre d’ami. Le lendemain rassérénée, elle rejoignit sa mère. Lorsqu’elle retourna à Paris, nous reprîmes nos conversations virtuelles comme si de rien n’était. Au mois de mars, elle m’apprit que Selma et Yann se séparaient. Sa mère partait dans le sud de la France avec son nouvel amour. Je la vis en coup de vent, début juillet. Elle avait trouvé un boulot d’été dans une banque de notre petite ville et s’installait, pour la durée des vacances, chez son ex-beau-père. Celui-ci acceptant gentiment de l’héberger. Durant cette période, nous nous sommes rencontrés deux ou trois fois mais, bien qu’à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau, nous n’avions pas abandonné nos discussions « MSN », ferment de notre relation. Jusqu’à la semaine dernière Assis devant les infos régionales de la 3, je m’envoyais une petite ...
... bière après une longue journée de travail quand on frappa énergiquement à ma porte. Je n’attendais personne et je me demandai quel importun se pointait à l’heure de la soupe. À peine le temps d’ouvrir, Sarah s’était précipitée dans mes bras, hoquetant. Elle se cramponnait comme une future noyée à une bouée. Je tentai de la consoler de manière maladroite lui caressant doucement les cheveux. Son corps était agité de tremblements convulsifs. Nous restâmes ainsi près d’une demi-heure. La chair nue de sa poitrine pressée contre mon t-shirt me fit prendre conscience qu’elle était toute dépenaillée/débraillée. Son chemisier déchiré, les boutons arrachés, était sorti de sa jupe. Elle n’avait pas ses lunettes. Que lui était-il arrivé ? Une agression. Totalement inutile d’essayer de l’interroger. Elle pleurait à chaudes larmes, bégayant des mots incompréhensibles. Je me sentais très mal à l’aise, coupable : son jeune corps qui vibrait contre le mien déclenchait des réactions, totalement déplacées, que je ne pouvais contrôler. Heureusement, peu à peu, ses pleurs se tarirent, elle se relaxa. Je pus l’amener à s’asseoir sur le canapé. Elle ne me lâchait pas. Sa tête appuyée contre ma poitrine, sa main crispée sur mon épaule. Enfin j’osai : — Quand tu voudras, tu me raconteras.— Yann… Elle hoqueta avant de continuer : — Yann… il a voulu… Nouveau silence. J’eus soudain un goût amer dans la gorge, pressentant un truc bien glauque. — … me violer.— Le salaud. Je vais lui casse la gueule. Elle ...