1. Journal intime


    Datte: 09/06/2021, Catégories: fh, hsoumis, fdomine, pied, Oral fsodo, journal, tutu, policier, hsoumisaf,

    ... laissé le choix ? Quand mon père est mort, je n’ai pas eu le choix. Tu peux me croire, je voulais faire quelque chose de ma vie. Je n’ai pas su quoi dire. — Diriger tout ça, faire tous ces trafics, ça n’a jamais été mon rêve. Vos yeux se sont enfin posés sur moi. — Toi, tu es heureux ?— Oui, Maîtresse, je…— Oh, arrête avec ça ! Je ne suis pas ta maîtresse ! Mon cœur s’est brisé en deux. — Mais je…— Je ne sais même pas ce qui me pousse à te garder près de moi. Des dingues, j’en côtoie assez tous les jours. Tu sais, toi, pourquoi je te garde près de moi ?— Non… Je n’en sais rien.— Alors, pourquoi restes-tu ? Parce que tu m’aimes ?— Oui. Je vous sens égarée, maîtresse. Que puis-je faire ? Pas de réponse. — Rien, m’avez-vous enfin dit. Rien ne peut être changé. Alors, je suis redescendu dans ma cave. Le cœur lourd de vous savoir prisonnière. Voici maintenant quelques heures que mon destin s’est achevé. Que ma vie n’a plus de raison d’être. Je dormais profondément quand soudain, un terrible fracas s’est fait entendre en haut. J’ai cru que je faisais un cauchemar, mais lorsque je me suis redressé, encore titubant du réveil brusque, j’ai entendu des coups de feu. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’ai accouru à la porte tellement vite que je me suis cassé la figure dans l’escalier. Mais je ne sentais pas la douleur, parce que la peur m’aveuglait. Que se passait-il ? J’ai entendu des cris. Des bris de verre. Encore et toujours, des coups de feu assourdissants, comme si des gamins ...
    ... s’étaient amusés à jeter des énormes pétards dans la maison. — Maîtresse ! Maîtresse ! ai-je hurlé. Mais personne n’a entendu. Je me suis jeté contre la porte pour sortir, mais elle était fermée. J’ai eu beau y aller comme un dingue, de toutes mes forces, rien n’y a fait. Alors j’ai attendu. Prostré, contre la porte. Au bout d’un moment, il n’y a plus eu de bruit. J’ai entendu des moteurs de voitures. Puis plus rien. J’ai recommencé à appeler. Aucune réponse. Je me suis jeté contre la porte. Aucun résultat. J’ai même été jusqu’à essayer d’ouvrir la porte avec mon stylo, de trafiquer la serrure. Rien. Puis, alors que je somnolais à moitié, la porte s’est ouverte. J’ai sursauté, et en reculant j’ai dévalé les marches cul par-dessus tête. Encore un peu sonné, j’ai eu du mal à relever la tête. Et vous étiez là, Maîtresse, sur le seuil de la porte. La lumière du jour qui venait de la cuisine m’a permis de voir les taches de sang sur votre visage. J’ai crié. En fait, j’aurais voulu que cette porte ne s’ouvre jamais. J’ai remonté les marches et je vous ai serrée contre moi. Votre corps était froid. Vos yeux presque éteints. — Maîtresse ! ai-je crié, Non ! Ne me laissez pas ici ! Pas tout seul, pas sans vous ! Vous vous êtes alors effondrée sur le seuil de la cuisine. Je vous ai tenu contre moi. Il y avait des cadavres partout, l’air sentait la poudre. Mais je n’y faisais pas attention, Maîtresse. Vous étiez mourante, et j’allais me retrouver seul. Alors, vous avez levé les yeux vers moi, ...
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