L'arroseuse arrosée
Datte: 09/06/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
vengeance,
cérébral,
photofilm,
confession,
humour,
extraconj,
... àquelques caresses d’adolescente. Je ne lui cache pas mon doute de pouvoir résister aux assauts du bonhomme en rut, prêt au viol ; mais, une fois de plus, elle me rassure en me disant qu’elle sera là, dans la pièce à côté, prête à intervenir à tout appel à l’aide. Je finis par lui céder, une fois de plus… Évidemment, lorsque j’appelle Lucien pour lui proposer de venir dîner, seul, chez Daphnée, il ne se fait guère prier. Ma copine demande à Estelle d’accepter, sans broncher plus que nécessaire, le bobard qu’il va lui raconter (un déplacement en province) et nous imaginons toutes deux avec délice la mâle satisfaction de notre contrôleur des impôts, savourant par anticipation sa bonne aubaine avec deux femmes tombées sous son charme. —ooOoo— Le jour venu, j’ai quand même une certaine appréhension. Sur les conseils de mon amie, je la joue mi-BCBG mi-sexy, avec un tailleur gris plutôt court et un chemisier blanc dont la soie assez transparente laisse clairement deviner mon soutien-gorge de dentelle blanche. Bien entendu, elle a insisté pour que je porte ma perleaux pouvoirs attractifs certains, et que je donne à mon prétendant l’impression d’une soumission totale jusqu’au dénouement de notre mise en scène. Tout en préparant le dîner, Daphnée m’indique la chambre d’amis, où je suis censéeopérer. Les murs en sont tapissés d’un tissu rouge qui lui donne une étrange atmosphère. En déplaçant une litho du mur, elle me montre une petite fenêtre à travers laquelle elle pourra ...
... photographier mes écarts de conduite depuis sa chambre. Je la supplie de ne prendre qu’une ou deux photos ; elle me rassure et me réitère qu’elle interviendra dès que mes cris trahiront l’empressement déplacé de Lucien. Lorsque celui-ci sonne à l’interphone, elle s’approche de moi, me relève une mèche et ouvre deux boutons de mon corsage, révélant largement mon pendentif et le liseré de dentelle blanche des bonnets de mon soutien-gorge ! Lucien apparaît, dans son costume toujours aussi étriqué. Il a un bouquet de tulipes rouges à la main (fleurs sans parfum ni caractère que j’abhorre) et, après avoir salué Daphnée et remis son cadeau, s’approche de moi en me dévorant des yeux comme si j’étais un caramel tropical. Il pose directement ses mains sur mes hanches pour me claquer deux bises baveuses en se frottant contre moi. J’ai du mal à contrôler un mouvement de recul. Heureusement, mon amie nous appelle au salon, où l’apéritif est servi. Elle s’installe dans un fauteuil, nous laissant le sofa, côte à côte. Après avoir débouché la bouteille de champagne et rempli nos flûtes, monpromis lève sa coupe en ma direction et me lance en me fixant d’un œil égrillard : — À nos amours ! Il s’affale tout contre moi et lance un bras pesant autour de mes épaules ; sa main se pose directement sur mon sein droit. Je croise le regard de Daphnée et y lis une insistante recommandation d’éviter toute esquive. Je laisse donc ses doigts m’envelopper sans préalable. Lucien arbore cette assurance de ces petits ...