L'arroseuse arrosée
Datte: 09/06/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
vengeance,
cérébral,
photofilm,
confession,
humour,
extraconj,
... genoux, m’inspecte au plus profond et pose son épieu à l’entrée de ma fente.Dans les jeux amoureux, l’activisme parfois remplace le savoir-faire ! Son dard me pénètre ; mes muqueuses l’accueillent en se faisant moelleuses. Il a posé mes genoux sur ses épaules et me pénètre en ahanant. Je le sens bien en moi ; il coulisse, me pistonne. Le plaisir monte, me torturant le ventre, je ne suis plus qu’un corps beaucoup trop sensuel, l’onde me submerge, je griffe sa peau, les draps, je crie des mots sans suite, l’orgasme me submerge. Je m’effondre, anéantie de plaisir. Lorsque je reprends conscience, je sens le regard de mon nouvel amant, debout au pied du lit, qui me caresse le corps. Son pieu est érigé, obscène témoin humide de moi et rigide de sa retenue. Je me rends compte qu’il n’a pas joui, et que je vais devoir de nouveau vibrer sous ses assauts. Telle une crêpe je suis retournée, attirée à la limite du lit. J’enfouis mon visage entre mes bras, remonte ma croupe vers le mâle et attends, offerte, ses outrages. À nouveau, mon étalon approche son mandrin de mes lèvres intimes, caresse mon petit trou d’un doigt inquisiteur, puis m’embroche d’un seul coup. La cavalcade reprend ; je suis une catin, toute dévouée au mâle. Sans que je le veuille vraiment, une de mes mains s’en va, glissant entre mes cuisses pour envelopper les bourses de celui qui m’assaille. Elles sont lourdes de vie, de plaisir, de semence… Les siennes m’empoignent les hanches comme pour s’assurer que je ne ...
... m’échappe pas aux grands coups qu’il m’assène. Et lorsqu’il hurle, qu’il se déverse en moi en torrents de jouissance, je l’accompagne de mes cris de démente. Nous nous effondrons tous deux, emmêlés l’un dans l’autre, corps comblés, ruisselants de sueur. Je sombre dans un coma d’extase et de bonheur. Par trois fois, dans la nuit, mon fougueux étalon se remet à m’aimer. Par trois fois dans la nuit, j’embarque pour Cythère. Le jour filtre à travers les rideaux lorsque je reprends conscience. La douleur dans mes reins me rappelle cruellement mes écarts de conduite. J’ai la peau des pommettes, des lèvres, des seins, du ventre et des cuisses rêche des souvenirs virils laissés par mon amant. Je sens une présence : Daphnée m’observe, dans une robe de chambre rose, un large sourire sardonique barrant ses lèvres fines. L’homme auquel j’ai cédé a déjà déserté notre théâtre de débauche. — Eh bien, ma cocotte, je t’ai bien entendue crier plusieurs fois cette nuit, mais ce n’était en rien des appels au secours ! Je suis furieuse contre moi-même. Ma sensualité débordante m’a fait craquer pour un type qui ne me plaît même pas, et j’ai largement dépassé les bornes que je m’étais fixées. Je me traîne piteusement jusqu’à la salle de bain, où les cernes mauves et les marques sur mes seins me prouvent cruellement mes abandons faciles. Une douche cathartique me rend un peu plus pure, et un maquillage lourd masque mes frasques nocturnes. Mes dessous sont fichus ; mon amie m’ouvre ses réserves de lingerie. ...