Éducation - Histoires de Sexe

Éducation

... souhaitait en profiter pour perfectionner sa technique, et que dans ce cas-là, bien sûr, je serais heureuse de lui offrir mon intimité en guise de terrain d’expérience. — Je ne suis pas douillette, et vous pourrez m’utiliser pour vous faire la main, Madame ; j’aimerais tant vous satisfaire, conclus-je en rougissant de mon audace. Ma Maîtresse (oui, autant l’appeler ainsi puisque c’était devenu une réalité), ma Maîtresse éclata d’un rire bref et cruel. — Petite idiote ! Crois-tu vraiment que je me servirais de cire pour t’épiler la chatte ? Tu es mignonne, mais moi je te parle de papier adhésif, de Scotch pour emballage, vois-tu. Et je serais sans doute obligée de m’y reprendre à plusieurs fois pour t’arracher toute cette touffe. Tu crierais grâce bien avant que j’aie fini. Cette perspective me fit passer un frisson dans le dos, mais surtout je me mépris en croyant qu’elle s’y refusait et j’en fus attristée. Devant mon air désolé, elle se radoucit et le tutoiement dont elle m’avait gratifié glissa du dédaigneux à l’affectueux. — Tu penses que tu seras capable de le supporter, ma chérie ? Alors, comment imagines-tu que je te disposerai pour le faire ?— Comme pour un examen gynécologique, répondis-je, me souvenant d’une récente visite médicale, sur votre fauteuil, assise très en avant et les cuisses sur les accoudoirs… pour… que… vous… puissiez… m’épiler. Ma voix s’était assourdie à mesure que je décrivais l’image de ma position. Je n’aurais pas aimé qu’une autre qu’elle ...

... m’entende. Ma confusion la fit rire. — Détrompe-toi, ma belle : sur un fauteuil, je serais obligée de me pencher. Je n’aime pas me fatiguer inutilement. Je te mettrai sur la table du salon, ce sera plus pratique, et attachée cuisses écartées. Le peu de considération qu’elle semblait avoir pour mon courage me fit réagir. — Mais je suis tout à fait capable de me tenir immobile, vous savez, et je tiendrai mes cuisses bien ouvertes, passant mes bras par-dessous les genoux. Une acheteuse d’un certain âge qui passait à côté de nous sursauta en entendant la fin de ma phrase et me regarda avec curiosité. Je perdis instantanément le peu d’assurance qui m’était revenue et m’étranglai de honte. Inutilement, du reste, car la vieille s’en fut en secouant la tête et en riant sous cape. Ève, elle, ne riait pas. — Tu es bien prétentieuse, ma belle. Nous verrons si tu continueras à faire la fière quand j’aurai attendri ta craquette à coups de martinet. Juste pour te faire goûter à ce que je te réserve si tu persévères dans cette effronterie… Je me le tins pour dit, et me promis de tenir ma langue à l’avenir. — Ce n’est pas tout ça, mais je n’ai plus beaucoup de temps à vous consacrer, Colette, enchaîna-t-elle en reprenant ses distances ; montrez-moi vos seins. Je veux savoir si vous pouvez encore me plaire à votre âge. Encore sous le coup de l’émotion, et bien qu’un peu mortifiée de ce doute, j’allais lui obéir quand je perçus le changement d’ambiance autour de moi. Il n’y avait que quelques ...