1. Maîtresse de maison


    Datte: 08/11/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... qui allait faire les délices du beau-frère et de la belle soeur, elle se remémorait la semaine écoulée, riche en événements et dont elle était encore tourneboulée. Tout avait commencé le lundi précédent. Elle avait obtenu un après-midi de libre pour "faire les soldes" et déambulait de magasin en magasin, s'attardant devant les vitrines et méditant devant certains prix affichés. Elle avait toujours aimé les fringues. Alors qu'elle considérait une pelisse qui lui faisait diablement envie derrière une de ces vitrines, un jeune homme à côté d'elle lui avait adressé la parole : - Jolie, hein ? Et pas trop chère. Elle doit encore venir de Chine, observa-t-il. - Vous croyez ? Même les fourrures ? - Bien sûr. Ils font tout. - Je suis quand même tentée. - Elle vous irait très bien. Je vous observe depuis un petit moment et je trouve que vous avez une classe folle. - Ah bon ? Merci. - Oui. Et il y a dans votre démarche quelque chose de très féminin, très séduisant. - Vous me suiviez donc ? Roselyne s'était retournée pour le considérer avec plus d'attention. Grand, brun, bien découplé, vêtu d'une parka rouge vif et le regard malicieux, elle le trouva agréable à regarder mais s'étonna : - Et pourquoi me suiviez-vous ? Vous espérez quelque chose ? Le jeune homme ne se démonta pas et répondit du tac au tac : - Oui. Coucher avec vous. - Comment ? Coucher avec moi ? Mais pour qui vous prenez-vous ? D'abord, je suis mariée et ensuite, nous n'avons rien à faire ensemble. Je ne vous connais ...
    ... pas et vous ne me connaissez pas. Le jeune homme s'amusa franchement de sa réaction indignée et répliqua : - Pour ma part, je ne demande qu'à mieux vous connaitre. Tenez, je vous offre un verre. - Non monsieur ! Je ne suis pas de celles qui couchent pour un verre. Maintenant, laissez-moi tranquille. Au-revoir monsieur ! Et elle s'échappa, oubliant la pelisse et ses projets d'achats. Mais le jeune homme ne s'était pas résigné. Il la suivit de loin, observant sa démarche, son déhanché, la houle prometteuse d'un fessier bien serré dans une jupe étroite, ses jambes musclées moulées de noir perchées sur deux escarpins. Elle savait qu'il la suivait, que ses yeux se fixaient sur sa croupe, qu'il la désirait. A l'indignation pour son culot se mêlait maintenant en elle la petite vanité d'avoir été draguée par un type de vingt ans plus jeune qu'elle. "Au fond, c'est que je ne dois pas être si moche", se disait-elle. Elle entra dans un magasin pour essayer une paire de chaussures. Le jeune homme y entra aussi mais elle fit comme s'il n'était pas présent. Néanmoins, il l'obsédait tellement qu'elle ne se sentit plus concernée par les boots qu'elle avait repérées et elle sortit sans avoir rien acheté. Sur le seuil du magasin, elle se retourna et aborda résolument le jeune homme qui, déjà, lui emboitait le pas : - Bon, vous avez gagné. On prend un verre et après, vous me laissez tranquille. D'accord ? - D'accord. Et il l'entraina à l'intérieur d'un café où elle commanda un thé et lui une ...
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