Maîtresse de maison - Histoires de Sexe

Maîtresse de maison

... nouveau son esprit. Ses yeux, ses mains, son torse, sa bite... Oui, sa bite, elle préférait ce vocable argotique, savoureux et goûteux, à celui de sexe ou de pénis. "La prochaine fois, je le chevaucherai, je veux le voir jouir sous moi, caresser son torse, le regarder dans les yeux" se dit-elle. Elle se remémora son entrevue avec Denis, son collègue homo, le lendemain de ses ébats adultères. Denis avait tout de suite compris qu'elle avait "consommé" et l'avait interrogé sans vergogne devant l'habituel plateau repas, un peu à l'écart des autres convives. - Alors, c'était bon ? chuchota-t-il. - Oui, très bon. Génial même. Je te remercie de m'avoir encouragée. - Il a une belle queue ? - Oui, très belle. - Tu l'as sucé ? - Bien sûr. Qu'est-ce que tu crois. - Il t'a prise comment ? - Comme un homme prend une femme. Et même un peu plus. - C'est à dire ? - Bon, tu m'as comprise. - Il t'a... enculée ? - Oui. - Bienvenue au club. Et ça t'a plu ? - Oui, beaucoup. Je comprends mieux ce que tu dois ressentir... - Ah, tu vois. Je compte sur toi pour faire du prosélytisme. - ...

... Pas avec Martin en tout cas. Je me le garde ! - Je rigole... En plaçant les verres sur la table, Roselyne souriait encore à cet échange burlesque. Ce Denis alors... Mais un vrai bon copain, un ami même. Elle se dépêcha ensuite d'aller se changer et constata que sa culotte, comme elle le sentait, était humide de cyprine. "Il faut arrêter de penser à Martin, je me fais du mal", se dit-elle avant de penser : "et un peu de bien aussi..." Sur ces entrefaites, beau-frère et belle-soeur firent leur apparition. Plus le temps de gamberger. L'apéro, la pintade, le service... Comme elle l'avait prévu, la conversation s'orienta chez les hommes sur les bagnoles, le boulot, la politique (juste un peu pour ne pas se fâcher); chez les femmes, sur les soldes, les enfants, les vacances... Mais tout le monde trouva le repas de Roselyne parfait, comme d'habitude. Le beau-frère, à la fin du repas, leva son verre : "un toast en l'honneur de la maîtresse de maison !" Roselyne remercia, leva son verre et sourit. "Maîtresse de maison". Cela lui allait bien. Mieux qu'épouse adultère...