L'orgueil des damnées
Datte: 22/06/2021,
Catégories:
fh,
Oral
init,
fantastiqu,
... venait de s’échapper d’un lieu d’enfermement sinistre et qu’elle craignait plus que tout de devoir y retourner. Il se moquait de ces détails, sans doute. Elle n’avait pas vraiment confiance, mais se sentait tellement fragile qu’elle voulait que quelqu’un la prenne sous son aile, fût-il un inconnu. Après l’avoir recueillie, à partir du moment où il lui fournissait un abri, il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. Elle était décidée à se donner à lui sans limites. Naturellement, elle a pensé d’emblée que c’était seulement son corps qui intéressait l’homme. Elle s’est même demandé s’il avait sérieusement l’intention de forniquer dans la voiture, tant il la pelotait avec insistance. Mais il s’est engagé dans le parking souterrain d’un immeuble dont ils ont pris ensemble l’ascenseur. Dans l’intimité précaire de l’étroite cabine qui montait jusqu’au dernier étage, les lèvres fébriles ont suçoté son cou et les mains empressées ont fouiné nerveusement sous l’élastique, gourmandes de la rondeur des fesses et de l’épaisse toison pubienne dissimulant un sillon déjà humide. Dès la porte de l’appartement refermée, elle s’est offerte sans façon, trop contente de se débarrasser enfin de cet horrible pyjama qui lui collait à la peau depuis plusieurs semaines pour éprouver de la gêne à cause de sa nudité. Quitte à paraître narcissique, quitte à se laisser dévorer du regard et lutiner du bout des doigts sur toute la surface de son épiderme, elle se préférait nue. Malgré son impatience, il ...
... n’a pas été un mauvais amant, commençant, avant même de se dévêtir, par prodiguer un cunnilinctus qui a duré assez longtemps sans qu’il s’impatiente, car il fallait réveiller une sensualité endormie, à genoux sur le parquet, la tête enfouie au creux de la toison brune. Mais le mouvement insistant et régulier de la langue à l’endroit précis où la colline émerge de son fourreau a causé de délicieux élancements, puis fini par occasionner un orgasme. Il a bu le miel salé qui s’écoulait de la source herbue, véritablement assoiffé de féminité, attentif à ne pas en perdre une seule goutte. Il rattrapait les larmes de rosée qui perlaient le long des cuisses diaphanes et les aspirait entre ses lèvres, une à une, comme en des baisers d’amoureux. En jouissant, elle s’est demandé depuis combien de temps elle n’avait pas connu cette puissante sensation qui a rayonné longtemps dans son ventre. À l’hôpital, elle ne pouvait pas se caresser comme à son habitude, car ses bras comme ses jambes demeuraient attachés au lit la plupart du temps. D’ailleurs, quand elle était là-bas, les médicaments étaient si forts qu’ils lui ôtaient tout désir charnel, asséchant les désirs de son sexe en même temps que ses yeux. De toutes les forces qui lui restaient, elle avait refusé cette ataraxie factice : non, ce n’était pas elle, cette paix ressemblant à une reddition. Tout au long de la semaine qui précédait, elle était parvenue à faire croire qu’elle avalait ses cachets alors qu’elle les dissimulait dans sa ...