1. Départ de feu


    Datte: 24/06/2021, Catégories: fh, inconnu, uniforme, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu,

    ... vous crois tout à fait capable de céder dans quelques secondes au délit de corruption de fonctionnaire. Alors, si vous ne voulez pas que je vous menotte à cet arbre, tenez-vous tranquille. Et, joignant le geste à la parole, elle me plaque contre les résineux qui font office de haie, sans cesser de me secouer la branche ! — Oh merde alors ! (Désolé pour le vocabulaire, c’est encore l’émotion !) — Quoi, je vous ai fait mal ? Fathia est redevenue sérieuse un instant.— Non, non, ce n’est rien, juste une épine dans le pied, je crois.— Ah, l’épine, l’épine, dit-elle d’un air songeur puis elle éclate de rire, se souciant de mon problème comme de l’an quarante. L’épine qui s’est enfoncée dans ma plante de pied a bien été un souci, mais c’était au moins une minute plus tôt et, pour ne pas perturber une situation que la belle avait bien en main, je n’avais rien dit. Mais à cet instant l’argument me servait à merveille pour masquer un autre ’problème’. À un mètre de nous, dans le dos de Fathia, une silhouette était recroquevillée dans la pénombre. Vous comprenez mieux la grossièreté qui venait de m’échapper ! Je ne comprenais que trop ce que faisait cette personne ici. Une complice des deux jeunes ? Oui, une complice, une fille, cela ne faisait pas de doute, ma vision s’étant adaptée à l’obscurité. Pourquoi je n’ai rien dit ? Sans doute son regard, où se lisait l’angoisse. Sans doute aussi l’état de perturbation que me faisait vivre Fathia. Au diable le civisme, pour une fois ’Carpe ...
    ... Diem’ ! — Voiture 4, intervention sur les Coteaux, on repart. Une voix de stentor a résonné à un mètre à ma gauche, me paralysant sur place. — J’… j’arrive, chef… je cherchais des indices. Une lampe torche balaie l’espace, figeant Fathia en pleine lumière. Je suis aux trois-quarts masqué dans les branches basses, et la silhouette inconnue est à l’opposé du rayon, mais quand même je panique. Dieux des musulmans et des chrétiens, unissez-vous pour une fois et faites qu’il éteigne sa torche ! — Allez, secoue-toi, on bouge, reprend la voix. Ouf ! Le noir, à nouveau. Le contraste qui s’installe dans la seconde suivante est une violence inouïe qu’un cardiaque ne supporterait pas. La lampe s’est éteinte, nous laissant aveuglés. La main qui me brûlait me lâche et fait place à une sensation glaciale. Les bruits que j’avais oubliés, crépitements, moteurs, voix, rejaillissent comme exacerbés. Les odeurs, la fumée reviennent aussi, me donnant envie de tousser. Je me secoue pour ne pas céder ou comme pour me sortir d’un mauvais rêve. Des portières claquent, un bruit de moteur. — Salut les gars, sans doute à plus tard, sur un autre fix… Fathia a disparu. Le silence est revenu. Seul le bruit de l’eau qui jaillit du tuyau trahit une présence derrière le mur. Une équipe est sans doute restée pour noyer les cendres fumantes. Mais plus rien, plus de Fathia, merde et merde (!). J’ai la rage, on ne laisse pas un mec comme ça ! Tendu comme un arc, il suffirait que j’empoigne mon membre pour faire ...
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