Une amie qui vous veut du bien - Histoires de Sexe

Une amie qui vous veut du bien

... ne pense qu’à toi nuit et jour, je t’aime, je t’aime. Oh ! Ça remonte loin, je crois que je t’ai toujours aimée. Tu ne l’as jamais compris. Quand tu as épousé Alex, j’ai cru devenir folle. Puis Dominique m’a demandée en mariage, par convenance, car il préfère les garçons. Ça tombait bien, je n’aime pas les hommes. Puisque je t’aime !— Mais pourquoi mon mari, alors ?— Parce qu’il est ton mari ! J’avais l’illusion de me rapprocher de toi. Je lui parlais de toi sans cesse ; il pensait que j’avais peur que tu sois jalouse, il me répondait que tu étais frigide. Frigide ! Quel bonheur d’entendre cela, car tu ne l’aimais donc pas. Moi, je faisais semblant de jouir, ça lui plaisait, je gémissais comme la cuisinière avec le jardinier, tu te rappelles ? Et je pensais que je t’épargnais un devoir conjugal qui te répugnait… J’avais tort ? J’avais tort, dis-moi, ma petite chérie ? Camille était à genoux, les bras autour de la taille de Béryl, la bouche si proche de son triangle noir que la chaleur de son souffle, au travers de la robe de bal et du jupon, épousait une autre chaleur qui naissait au creux du ventre de Béryl. Les mains de Camille soulevèrent la robe et le jupon, sa tête se glissa, ses doigts écartèrent quelques poils, ses lèvres se posèrent sur d’autres lèvres, sa langue fit merveille.