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Après le bac... en 1977
Datte: 08/07/2021, Catégories: fh, hplusag, inconnu, lunettes, vacances, forêt, amour, Oral pénétratio, prememois, occasion,
... soirée la fit frissonner légèrement. Elle n’aurait jamais dû s’habiller de cette façon. Elle, si discrète d’ordinaire, avait voulu ressembler à une pin-up. À se demander ce qu’elle essayait de prouver. Ou de se prouver. De retour près du camion, elle trouva toujours aussi ridicule cette cérémonie d’adieux. Elle proposa à Hervé de la raccompagner à son campement. Il accepta avec empressement. Pour être honnête, il aurait donné n’importe quoi pour rester encore quelques instants en sa compagnie. Pour ne pas avoir l’air de sauter sur l’occasion, Hervé parla d’une promenade digestive bienvenue et, tout en lui offrant son bras, ils se mirent en route. Ils devaient traverser un bois où leur parvenaient des bruits de musique et de chants. Françoise les reconnut aussitôt, mais se tut. Dire que ses copains chantaient mal était un euphémisme. Hervé comprit le trouble et s’abstint de lancer la moindre réflexion. En vérité, son cerveau surchauffait. Il avait toujours été un bon mari. Entendez par là, un mari fidèle et dévoué et un père aimant. Proche de ses enfants. Mais cette fille était irrésistible sans qu’il ne sache expliquer pourquoi. Sa jeunesse, sa fraîcheur étaient des exemples tout trouvés. Il pouvait aussi rajouter sa simplicité. Son humour. Ce mélange de force et de fragilité. De femme et d’adolescente. Le feu sous la glace. Du moins l’espérait-il. Il lui serra doucement le poignet et celle-ci se retourna sans comprendre. La lueur rouge dansant dans les yeux de son ...
... compagnon lui donna la réponse. — J’ai envie de toi. Maintenant et ici. Si tu savais, murmura-t-il d’une voix rauque. Je me suis retenu toute la journée, mais là je ne peux plus.— C’est impossible, s’empressa-t-elle d’affirmer. Mes amis…— Non… ici. Dans la forêt.— Au milieu de ces arbres ? Tu n’y penses pas. Et s’il y avait des sangliers ? Ou des chevreuils ? Même un dragon de la pire espèce ne l’aurait pas dissuadé. Il aurait été de taille à l’affronter. Il savait que ce genre d’opportunité ne se représenterait pas de sitôt. C’était peut-être unique dans une vie. — Il n’y a rien ici, la rassura-t-il d’une voix douce. Tu as froid ?— Non… Je me sens bien.— Tu ne veux pas te sentir encore mieux ? Sans attendre sa réponse et parce qu’il la devinait trop tétanisée pour prendre les devants, il l’attira contre un vieux chêne. Elle avait tort de s’inquiéter. Seules les étoiles la verraient. Excepté lui. L’homme le plus chanceux de la Terre à cet instant. Il l’embrassa sur le front pour l’apprivoiser petit à petit. Puis, sur les deux joues du haut. Le nez. Le menton. Pour enfin prendre possession de ses lèvres. Il s’appuya doucement, mais fermement sur elle afin de donner plus de poids à son baiser. Et lui témoigner accessoirement de l’incroyable gonflement qui déformait le haut de son pantalon. La lune éclairait la clairière de ses rayons blafards. Elle était certaine qu’à cause d’elle, il l’avait vu rougir quand elle avait senti sa virilité contre son ventre. Quand bien même. Cela l’avait ...