Le miroir aux alouettes
Datte: 04/08/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
vacances,
amour,
noculotte,
intermast,
Oral
69,
fgode,
pénétratio,
fsodo,
init,
amourpass,
... Nicolas, qui s’exerçaient à de puissants crowl dans la piscine. Le soleil tapait. Il régnait une atmosphère lourde et étouffante. Marie se sentait à la fois oppressée, et dévorée de désir. Elle avait tellement hâte de se retrouver dans les bras de son amant… L’idée qu’elle avait maintenant un amant exacerba son envie et son trouble. Maxime, lorsqu’il la regardait, semblait en effet vouloir la dévorer sur place. Son regard était si plein de tension et de désir qu’elle se sentait trembler… puis elle s’éloignait de lui, sur un accord tacite, pour ne pas craquer devant ses invités. Marie se surprit même à prier pour que ceux-ci déguerpissent très vite… et se sentit honteuse d’avoir eu cette pensée : ils étaient venus sur son invitation, pour ses dix-huit ans, elle n’allait quand même le leur reprocher… Enfin arriva l’heure du départ. Ils savaient qu’ils ne se retrouveraient pas avant de longs mois, peut-être pas avant les vacances de la Toussaint, au mieux, au pire à la soirée du nouvel an, qu’ils avaient prévu de passer tous ensemble. Marie eut du mal à laisser partir Naïma. Elle lui tint longuement les mains, et elles se regardèrent, avec cette tendresse et cette complicité qu’ont les vrais êtres attachés l’un à l’autre. – Au revoir Marie, dit Naïma avec émotion. Prends bien soin de toi. – Merci… je vais essayer. Toi aussi, prends bien soin de toi… On s’appelle vite ! Alexandre ne salua pas Marie et s’installa derrière le volant. Il y eut un silence gêné, puis Naïma et Nicolas ...
... montèrent à leur tour, et aussitôt la voiture s’ébranla, commençant le long périple qui les ramènerait à Toulouse. Marie les regarda s’éloigner dans la poussière du chemin, le cœur serré. En se retournant vers la maison, elle se heurta au regard bleu de Maxime. Celui-ci était nonchalamment appuyé contre le montant de la porte d’entrée. Il posait sur elle un regard à la fois provocant et possessif. Elle lui sourit et il la regarda s’approcher, sans bouger, ses yeux frondeurs ne perdant pas une miette de ses mouvements. – Enfin seuls, dit-elle d’une voix douce. Elle s’approcha plus près encore, jusqu’à sentir la discrète odeur de son eau de toilette. Il sentait bon le gel douche et le linge propre. Elle se dit qu’il devait sortir de la douche, ce que confirmait sa tenue relâchée : des espadrilles, un bermuda clair et un polo couleur kaki. Ses cheveux blonds, encore humides, voltigeaient sur son front, portés par l’air moite qui s’était subitement levé. Ils se contemplèrent longuement. Puis d’un geste, Maxime la saisit contre lui, la collant contre son corps chaud. Aussitôt, ses lèvres trouvèrent les siennes, dans un intense baiser. Elle se pendit à son cou. Un lointain bruit de moteur déchira petit à petit le silence à peine troublé par le chant des cigales. Maxime, à regret, la lâcha. Le souffle coupé par la passion de leur baiser, elle tangua, un peu hébétée, et le considéra entre ses yeux mi-clos : – Qu’est-ce que ça veut dire, Maxime ? demanda-t-elle dans un halètement. – ...