Gavage dans le garage (1)
Datte: 14/08/2021,
Catégories:
Trash,
... pouvoir jouir et ressentir autant de plaisir. Elle s’était délectée de chaque contraction utérine, de chaque contraction vaginale qu’elle avait pu éprouver ; et, toute à ses sensations durant la vingtaine de secondes qu’avait duré son voyage aux portes du nirvana, elle n’avait même pas remarqué que, pris dans la tourmente de ses convulsions, ses talons aiguilles avaient martelé le pavé en cadence, à mesure que ses jambes se soulevaient et s’affaissaient. « Tap-Tap », « Tap », « Tap-Tap-Tap »… « Tap-Tap »…, (…) « TAP ! » Electrisée par le sursaut final, les yeux mi-clos et la bouche entrouverte, c’était dans une ultime complainte suraiguë qu’elle s’était laissé aller à son plaisir ; avant que ses raidissements ne décroissent graduellement au rythme de sa respiration, de soubresauts en contractions, de contractures en crispations. Elle avait joui là. Là, sur sol du garage de chez elle ; tenue en laisse et le visage couvert du sperme d’un homme qui n’était pas son mari, elle avait éprouvé une volupté indicible ; à quelques mètres seulement de la chambre à coucher où l’être merveilleux qu’elle avait épousé, et à qui elle avait donné de beaux enfants, dormait paisiblement du sommeil du juste. Elle fut tirée de sa torpeur par la voix grave de M. Jacques. « Relevez- vous sans perdre de temps madame Clayrac. Je crois savoir qu’il vous faut être rentrée assez rapidement, et je n’en ai pas encore fini avec vous. » Encore hébétée par le voyage aller-retour-sans escale qu’elle venait de ...
... faire, Candys ne comprit pas tout de suite ce qu’il venait de lui dire. Elle avait rejeté la tête en arrière et tentait tant bien que mal de reprendre son souffle et de se remettre de ses émotions. De petites ondes de chaleur lui parcouraient encore et encore délicieusement le corps et elle accueillait chacune d’elle avec délice. Toute engourdie, il lui semblait que ses membres pesaient maintenant une bonne tonne. Avachie sur le sol, un sourire béat aux lèvres, elle pouffa alors que ses épaules se soulevaient et descendaient doucement, en harmonie avec sa respiration. Elle avait relevé, dans un accès de clairvoyance post-orgastique, que tous les hommes qu’elle avait aimés s’étaient toujours montrés réticents à la prendre vraiment. Ou du moins comme elle le voulait. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé de les convaincre. Elle avait ri parce qu’elle s’était souvenu des innombrables fois où elle avait dû les prendre par la main en leur mimant ce qu’elle désirait : « appuie moi sur la tête que je puisse prendre tout ton pénis dans ma gorge…Soulève moi une jambe pendant que tu me prends sauvagement en levrette sur le capot de la voiture… Tiens moi la gorge et serre pendant que tu me laboures sans pitié…Dis-moi des trucs cochons…» Elle avait bien tenté de le leur faire comprendre ; avec toute la réserve qui sied à une jeune femme évoluant au sein d’une société patriarcale désormais en froid avec sa misogynie passée, mais effrayée depuis des temps immémoriaux par la mythique toute ...