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Gavage dans le garage (1)
Datte: 14/08/2021, Catégories: Trash,
... puissance de la libido féminine. Mais aucun d’entre ses amoureux transis n’avait réellement été en mesure de lui permettre de s’épanouir pleinement. Son apparente fragilité et ses goûts en matière sexuelle étaient une ode aux contradictions et autres bizarreries que l’on pouvait trouver dans la nature, la quintessence du contraste, le summum de l’originalité. Ils étaient aux antipodes de la cohérence que l’on était en droit d’attendre devant tant de charme, de douceur et de grâce trouvés en une seule petite personne. Candys avait un côté sombre ; celui-ci ne s’était révélé que dans ses fantasmes les plus inavouables, qui ne demandaient pourtant qu’à être vécus. Idéalement avec son ou sa partenaire de vie, en respectant les limites de la fidélité conjugale et de l’exclusivité sexuelle que l’on croit toujours devoir à ceux qui partagent notre destinée. Et en bravant la monotonie que la monogamie ainsi que le respect mutuel imposent toujours trop tôt aux deux parties. Toutes ces injonctions contradictoires avaient toujours conduit ceux qui l‘aimaient vraiment à ...
... refréner leurs ardeurs. Toutes ces injonctions contradictoires avaient toujours conduit la jeune femme qu’était alors Candys, à une frustration certaine qu’elle soulageait dans le secret de sa chambre à coucher. Parce que ses amoureux transis hésitaient, lui demandaient si ça allait, si elle avait aimé ce qu’ils avaient fait, s’ils n’avaient pas été trop loin ou trop brusques cette fois. M. Jacques lui, ne s’embarrassait pas de tels accessoires sociaux. Seul lui importait son plaisir, et il ne s’en était jamais caché. Celui de ses partenaires était au pire un dommage collatéral, au mieux un détail sans la moindre importance dont il se foutait éperdument. « Là où il y a de l’amour et de la douceur, il n’y a plus de dureté » dit-on. Et la rudesse était cependant ce qu’elle recherchait et qu’elle citait en exemple en exposant ce qui pour elle était une partie de baise idéale. De là à penser qu’il n’y avait que lorsqu’elle avait été abusée et contrainte qu’elle avait été totalement comblée, il n’y avait qu’un pas que Candys se promit de ne jamais franchir. Et pourtant…