Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... personne : ça ne se fait pas. J’ai fait comme elle : maillot et short à même la peau. Sans y penser (enfin, peut-être) nous nous préparions une belle journée. — Bon. Eh bien, nous avons du travail au labo. On y va ?— Meuh… je ne sais pas ! Enfermée dans le noir, seule avec toi ? Il faut que je réfléchisse. Visage serein mais les yeux brillants, elle me regardait et ne conserva pas son sérieux bien longtemps. Nous avons remis les blouses et les gants, et après avoir récupéré les films et fait la nuit, nous sommes passés au travail. Elle apprenait vite et je n’eus que très peu à intervenir. Le temps nécessaire aux différentes opérations nous a permis de discuter du déroulement de notre journée. — On va tirer les planche-contact et nous irons faire un tour au bois le temps qu’elles sècheront. Nous reviendrons pour déjeuner, puis on pourrait aller faire une petite balade dans Paris. On fera les tirages en fin de journée : ce serait dommage de ne pas profiter du soleil. Qu’en penses-tu ?— Ça me va, mais doucement au bois : je n’ai pas envie de te perdre dans les fourrés !— Je n’ai pas envie de te perdre non plus ! Si quelqu’un d’autre te trouvait, il ne te laisserait plus partir. Tout en badinant, nous avons terminé les premières étapes du développement. Lorsque les planches contact ont été tirées et révélées, nous avons regardé attentivement. — Tu es un vrai magicien. Regarde ce que tu as fait de ces moments si banals. On dirait que tu embellis tout ce que tu photographies.— ...
... Peut-être, mais le sujet est tellement beau que je n’ai pas tant de mérite que ça.— Flatteur, va ! Mais tout renard sois-tu, je ne suis pas corbeau. Nous avons mis les épreuves à sécher. — Bon, allons transpirer un peu. Mais je ne veux pas que tu sortes comme ça. Sinon je ne te ramènerai pas.— Ah ? Rassure-toi, j’ai pris un maillot de bain que je vais mettre là-dessous. Comment y allons-nous ?— On va prendre mon mulet. Je vais te prêter un casque mais il te faudrait un survêtement sinon tu risques d’avoir froid.— J’ai ce qu’il faut. Allons-y. Pour suer, nous avons sué ! C’est une sportive cachée, Margaux, et elle m’a suivi sans aucun problème pendant les deux heures de footing que nous avons menées bon train, donnant le rythme chacun notre tour. Il était bien 14 heures quand nous sommes repassés chez Manu. Le petit porto traditionnel nous attendait. Margaux leur a plu, ils lui ont plu aussi. C’est lui qui a abrégé notre petite réunion : — Allez, les enfants, vous devez avoir faim. Il est bientôt 15 heures. Et puis vous avez sûrement d’autres choses à faire qu’à écouter deux vieux comme nous, ajouta-t-il en embrassant ma compagne.— Je reviendrai, avec Michel bien sûr, leur dit-elle avant de monter derrière moi, serrée contre mon dos, ses bras autour de ma taille.— À bientôt. Retour à la maison et douche, toujours aussi joyeuse. — J’ai une faim de loup !— Moi aussi, on fait un saut jusqu’à la pizzeria ou on se fait livrer ?— On se fait livrer. On ressortira après. Nous avons mangé, ...