Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... fini la bouteille de Côtes du Rhône de la veille, bu le café, rangé la cuisine tout en discutant. — Une chose m’a surpris : je n’ai jamais vu un corps aussi lisse que le tien. Comment fais-tu ?— Je ne fais rien ; je suis comme ça. C’est une chance, et je suis heureuse que tu aimes. Mais pendant longtemps ce fut un petit handicap. Dans les vestiaires de la piscine, entre autres. Les copines n’ont pas toujours été tendres. Fières de leurs poils qui les sortaient de l’enfance, elles me considéraient comme un bébé. Surtout qu’en plus je n’étais pas en avance côté seins ! Je suis restée plate comme une sole pendant très longtemps. J’étais obligée d’être la meilleure si je voulais que l’on cesse de se moquer de moi. C’est comme ça que je suis devenue championne scolaire et universitaire. J’ai arrêté il y a cinq ans seulement, à la fin de la première partie de mes études. Je crois aussi que c’est pour mieux comprendre ce qui m’arrivait que j’ai fait biologie. La médecine ou la recherche ne me tentaient pas, mais l’enseignement si. Aujourd’hui, c’est moi qui suis enviée, le pied ! Alors je m’entretiens pour rester fraîche le plus longtemps possible.— Tu connais la raison de cette différence ?— Non, probablement génétique. En tout cas, c’est tout ce qui importe.— Bien sûr. Je peux te dire que je suis fou de ce que tu m’as dévoilé.— Tant mieux. Pourvu que cela dure !— Tant que tu voudras de moi. Nous nous sommes embrassés longuement, sagement. Enfin, presque. — Où allons-nous ?— Les ...
... quais ? St-Germain, ou autre chose ?— Les quais, c’est bien. Et nous irons dîner à St-Germain. Elle est repartie chez son grand-père et est revenue habillée pour notre promenade. Longue robe fluide en jersey, moulante, chaussures plates. J’ai mis une tenue décontractée, pantalon de gabardine beige et un de mes « maillots de rugby »Eden Park. Je l’ai trouvée à fondre ; elle m’a dit que j’étais à croquer. — Maintenant ?— Non, Monsieur, nous sortons. Lorsque je l’ai serrée dans mes bras, j’ai pu constater qu’hormis sa robe, elle ne portait rien d’autre. Je pouvais caresser ses seins par l’emmanchure ou le décolleté ; pas de trace de slip non plus. — Je savais que tu aimerais, mais sois sage, sinon…— Cela va être dur ! Mais j’essaierai. Nous sommes rentrés tard. Le soleil de ce début mai a réchauffé longtemps notre promenade, main dans la main. Puis nous avons dîné àLa cour St-Germain. Nous avons repris le métro à la Chambre des Députés. Nous sommes rentrés fatigués mais heureux de ce long après-midi. — Tu restes avec moi, ce soir ?— En douterais-tu ?— Tout est tellement rapide ! Je me suis dit que tu voudrais peut-être prendre un peu de recul.— Oh non ! Pas maintenant en tout cas. J’ai envie de prendre avec toi tout ce que tu pourras me donner. Nous nous sommes installés au salon avec les planches contact, et nous les avons examinées attentivement. Elle a choisi une quinzaine de photos. — On les tirera demain matin ; maintenant, j’ai envie de toi et de tes caresses. Emmène-moi au ...