Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... lit. Je lui ai fait franchir la porte de la chambre comme une jeune mariée, portée dans mes bras, les siens noués autour de mon cou. C’est à ce moment-là qu’Arthur s’est manifesté. Il s’était installé sur mon lit et son miaulement nous rappela que nous l’avions complètement négligé. — Oh, le pauvre vieux ! Il n’a rien mangé de la journée.— Si : ce matin, je lui ai donné une grosse ration. Je me demande s’il n’est pas un peu jaloux. Nous nous sommes caressés longuement, nous nous sommes aimés, nous nous sommes endormis lovés dans les bras l’un de l’autre. ____________________ Dimanche matin, le lit était vide à côté de moi ; enfin, presque. Un petit mot était posé à la place de sa tête : « Pas de panique, je vais revenir. Je t’aime. Margaux. » J’ai reposé le billet à sa place puis refermé les yeux. Je flottais entre deux eaux, repensant aux dernières 24 heures, aux événements qui se sont précipités, enchaînés sans que rien ne m’y ait préparé. Moi le célibataire endurci, vacciné, il y a bien longtemps, par des amours déçues, j’étais à nouveau fou d’une fille dont je ne savais que peu de choses si ce n’est qu’elle était belle, probablement libre, que nous nous étions bien entendus pendant quelques heures, que nous aimions faire l’amour ensemble. Et moi je pensais déjà à demain, à tout à l’heure. Jaloux d’Arthur qui devait savoir ce qu’elle faisait, où elle était. Des images précises envahissaient ma tête, de nos deux nuits, de la séance de photos, de notre balade sur les ...
... quais. Moi seul savais qu’elle était nue sous sa robe ; elle avait écouté mes petits mots doux, y avait répondu. Nous avions joué avec les mots, nous excitant, nous provoquant, sans pudeur, y prenant un plaisir presque charnel. Je n’avais aucune idée de l’heure et ne tentais même pas de savoir. Le réveil aurait pu me renseigner, mais il m’aurait fallu ouvrir les yeux. Hors de question. Elle revint. Je ne l’ai sentie que lorsqu’elle s’est assise à côté de moi sur le lit. Elle était déjà habillée : jean, tee-shirt blanc. Pieds nus. Arthur sur les talons. — Bonjour, tu dormais ?— Je rêvais… de toi. J’ai tenté de l’attirer vers moi. Elle s’est esquivée doucement, un sourire marqué sur les lèvres. — Chut ! On ne touche pas. On ne bouge pas, on écoute. OK ? Une fraction de seconde j’ai cru que mon cœur allait exploser. Qu’allait-elle m’annoncer ? Qu’elle s’était bien amusée mais que le week-end était fini, et notre histoire avec ? Je devais faire une drôle de tête car elle a éclaté de rire et est revenue près de moi. — Pas de panique, tout va bien. Elle effleura mes lèvres du bout de ses doigts. Je les embrassai. — As-tu remarqué ? Je suis une femme.— Oui. Et alors ?— Alors, comme toutes les femmes, régulièrement, naturellement… je suis moins disponible. Désolée. Mais ce n’était pas prévu si tôt. Pas avant mardi. Seulement voilà : quelques émotions très fortes et la machine se dérègle un peu. Bref, tout va bien, mais je voulais que tu saches.— Et ça change quoi ?— Rien, si ce n’est que ...