1. Tranche de vie


    Datte: 15/08/2021, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... — Pleure, mon bout de chou ; pleure, ça te fera du bien. Je l’ai serrée dans mes bras tendrement, l’ai caressée comme on le fait pour consoler un enfant qui est tombé de son vélo. — Tu vois, c’est moins gai que ce que tu as vécu, toi. Je préfère tes souvenirs aux miens.— On changera tout ça, va. Le passé ne peut ni s’effacer, ni s’oublier ; mais tant qu’il y a de la vie… Je l’ai regardée s’endormir, et suis resté longtemps à veiller sur son sommeil. Puis j’ai sombré moi aussi. ____________________ À mon réveil, elle était déjà dans la cuisine. Elle commençait à prendre mes habitudes et se promenait nue dans la pièce. Elle ne m’a pas entendu arriver. Je l’ai enlacée, mes mains sur ses seins, mon ventre en émoi contre ses reins. — Bonjour, petite fille. Tu sais, pour ce que tu m’as dit hier soir, rassure-toi : je te prends telle que tu es, avec tout ton avenir et tout ton passé. Elle s’est retournée, m’a embrassé comme elle sait si bien le faire, en se donnant tout entière. — Et si tu me prenais là, tout de suite ? dit-elle en riant. Avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit, elle avait noué ses jambes sur mes hanches et s’empalait avec délice, les fesses appuyées sur la paillasse de l’évier. Ce fut bref, bon, presque violent, total. Lorsqu’elle a joui, ses ongles se sont plantés dans mes épaules, et son corps tendu comme un arc est devenu lourd. Elle a enfoui sa tête dans mon cou, ce qui a – à peine – atténué son long cri d’amour. — Bonne journée ! m’a-t-elle souhaité en ...
    ... reposant les pieds à terre. Et vivement ce soir… Le petit déjeuner a été un peu perturbé, mais qu’importe ! Je l’aime telle qu’elle est. C’est de plus en plus dur de séparer travail et elle ! Toute la journée elle est là à mes côtés. Hélas, uniquement dans ma tête. Mes dossiers avançaient, malgré tout ; la fin de semaine approchait, le week-end aussi. La semaine suivante serait courte, et mercredi soir nous partirions pour le Périgord. L’agence m’avait fait passer les billets : nous avions un wagon-lit double en première. Je me plaisais à penser que ce serait une première répétition d’un voyage de noce qui, je l’espère, durerait longtemps avec plein d’étapes. Vendredi soir Nous sommes allés au cinéma voirLe facteur. J’aime beaucoup Noiret. Il a un côté gros nounours bougon, finalement rassurant. Le jeune acteur italien est bon lui aussi. Mais je n’ai pas retenu son nom. Nous avons bien aimé, l’un comme l’autre. Ensuite nous sommes allés manger une pizza et sommes rentrés de la place Clichy à pied. Tranquillement. Sans hâte. Mais, pendant le trajet, nous n’avons pas arrêté de nous promettre monts et merveilles pour la nuit qui allait suivre. Nous nous sommes arrêtés souvent, dans l’ombre complice d’un porche ou d’un coin de mur pour nous embrasser, nous caresser. — Encore 500 mètres comme ça et je te viole dans l’ascenseur, m’a-t-elle glissé dans l’oreille.— Chiche !— Ah non, ne me provoque pas : tu ne sais pas encore de quoi tu me rends capable !— Nous verrons bien… C’est vrai ...
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