1. Tranche de vie


    Datte: 15/08/2021, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... que nous étions tous les deux dans un état peu racontable ! Chaque arrêt durait plus longtemps que le précédent et moins que le suivant. À chaque fois, les caresses étaient plus précises, et nos tenues commençaient à s’en ressentir. Son chemisier au départ rentré dans la jupe en était maintenant sorti aux deux tiers. Ma cravate cachait mal les trois boutons ouverts de ma chemise. Elle se frottait à moi comme une chatte amoureuse, faisant des commentaires de plus en plus précis sur l’état dans lequel elle me sentait. Et elle faisait tout pour améliorer la performance. De mon côté, je n’étais pas plus sage. Mes mains exploraient son corps, et le seul obstacle restant devait commencer à être bien chiffonné et humide. Elle avait déjà joui à deux reprises, m’embrassait à ce moment-là à pleine bouche pour ne pas crier plus qu’il n’était raisonnable. Heureusement, les rues du quartier ne sont pas très fréquentées à cette heure tardive. Nous étions arrêtés dans l’ombre d’une porte cochère et nos caresses prenaient une tournure encore plus chaude. — Fais-moi l’amour ici, tout de suite ! me dit-elle, la voix voilée. En disant cela, elle fit glisser son slip le long de ses jambes, l’enleva complètement et me le donna sous forme d’une petite boule légère, chaude, humide, odorante. — Je bénis l’inventeur des jupes portefeuilles. À nouveau collé contre elle, je devinais ses mains défaisant mon pantalon. Tout à son affaire, elle n’entendit pas – pas plus que moi – les pas de l’intrus, côté ...
    ... de la porte sous le porche. Celle-ci s’ouvrit d’un coup, au moment même où, triomphante, elle avait extrait de son enveloppe l’objet de son désir. Un chien passa entre nous deux. La lumière nous exposa comme en plein jour au regard narquois d’une femme qui suivait l’animal. — Belle prise, Mademoiselle ; faites-en bon usage ! Elle s’éloigna en riant. Nous ne l’avions vue ni l’un ni l’autre, mais l’effet fut quasi immédiat : je me recroquevillai à la vitesse du son ! Margaux a pouffé de rire et m’a communiqué son hilarité. En quelques secondes, nous étions tous les deux ravagés par un fou-rire qui, il faut bien le dire, ne permit pas la poursuite de notre projet. Nous avons remis un peu d’ordre dans nos tenues et nous sommes repartis. — Attends l’ascenseur, tu vas voir !— Je ne demande que ça ! Le sort était contre nous. Arrivés dans le hall de l’immeuble, nous y avons retrouvé une famille qui habite au quatrième. Père, mère, fillette de 4 ans et bébé dans les bras de papa. La cabine nous a propulsés tous les six dans les étages pendant que nous échangions salutations et banalités d’usage. — Le projet est remis à une date ultérieure, me dit-elle lorsque nous sommes arrivés. Mais tu ne perds rien pour attendre.— Toi non plus, ai-je eu le temps de répondre avant qu’elle se jette sur moi, la porte à peine refermée. Nous nous sommes déshabillés – arraché nos vêtements, devrais-je plutôt dire – entre l’entrée et la chambre, laissant derrière nous un chemin jonché de tissus froissés. ...
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