Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... je ne disais déjà plus « chez moi » – nous nous sommes offert un armagnac, calés dans le même fauteuil en écoutant Mozart, laPetite musique de nuit, morceau de circonstance vu l’heure. Arthur est venu nous manifester son pardon. Tout allait bien. Nous avons dormi tous les deux d’une traite jusqu’au lendemain 10 heures. ____________________ Elle m’a réveillé avec le plateau du petit déjeuner, déjà prête à partir pour notre footing dominical. Nous sommes revenus vers 15 heures après avoir papoté un moment avec Manuel. Une fois douchés, caressés, aimés, nous avons déjeuné rapidement et avons décidé d’aller faire une promenade sur les quais, vers la Cité. Le soleil brillait et le printemps était définitivement installé. Les bouquinistes proposaient aux passants le contenu de leurs boîtes ouvertes. Nous avons flâné longuement sur les quais, sommes descendus au bord de la Seine, et sommes allés voir si sous le pont Mirabeau elle coulait toujours. Puis nous sommes revenus vers le centre. Dans le soleil couchant, Notre-Dame reflétait des couleurs chaudes qui m’ont fait regretter de pour pas avoir pris mon matériel de photo. Je me suis bien promis de ne pas l’oublier en partant pour Périgueux. Nous sommes rentrés tard, à pied, fatigués de notre balade. La nuit nous fut douce. Lundi soir Elle est déjà là et m’attendait dans le séjour, souriante. À la main, une lettre de son grand-père annonçant son retour pour le lundi suivant. — Que ferons-nous d’Arthur ? On ne peut pas le laisser ...
... seul pendant quatre jours, me demanda-t-elle.— Alors on l’embarque avec nous. Il doit bien y avoir un sac ou un panier pour voyager chez mon grand-père. Qu’en penses-tu ?— Je crois qu’il a un truc. Il va falloir que je cherche. Comme le dit Arthur, qui n’a pas manifesté son opposition au projet lorsque nous lui en avons parlé, nous avons considéré qu’il était partant. Les trois jours ont passé rapidement, et le mercredi soir nous étions tous les trois sur le quai de la gare à 23 h 15 pour prendre notre train. La mise en boîte d’Arthur avait été assez folklorique. Par jeu – nous l’avons supposé – il refusait de se laisser enfermer dans le panier, opposant une vive et ferme résistance dès que nous faisions une tentative. Se laissant attraper, caresser, ronronnant comme un diesel et se cramponnant à nous dès que le panier était en vue. Un peu lassés, nous étions sur le point de renoncer lorsqu’il est parti s’y installer seul. Sacré caractère ! Nous l’avons libéré dans le compartiment. Il en a fait le tour, a flairé les lits, et est retourné se coucher dans son domaine. Une fois le train parti, nous nous sommes préparés pour la nuit, ayant demandé au contrôleur de nous réveiller pour descendre. Nous n’avons pu réussir à nous départager sur le choix des couchettes et avons donc décidé de rester ensemble. Nous avons fait l’amour sur celle du haut (exotisme oblige) et avons dormi sur celle du bas par sécurité, au cas où l’étroitesse du lieu aurait favorisé l’éjection de l’un ou ...