Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... venir, voyant où il voulait arriver. Je devais avoir un sourire en coin, un peu moqueur. — Oh ? Et ne te moque pas de moi, hein !— Moi ? Non, jamais.— Bon, alors, dis-moi !— Quoi ? Je l’ai entendu ronchonner, bourru comme il sait l’être quand la situation ne se présente pas comme il le souhaite. — Écoute, papa, pour l’instant rien n’est dit ni fait. Sois patient. Mais j’espère bien qu’elle dira oui quand je le lui demanderai. Ça te va ?— C’est bien. Ça me fait plaisir. À ton âge, il est temps d’y penser.— Mais j’y pense. Le tout est de trouver… Plus tard, j’ai su qu’au même moment, à l’étage, le même dialogue avait eu lieu, avec à peu près la même réponse. Nous sommes allés faire un tour dans le patelin ; je lui ai montré l’école, la mairie. Nous avons rencontré des copains, et vers midi, quand nous sommes passés à la boulangerie, Jacques et sa femme – avec qui j’avais fait les quatre cents coups en étant gamins – savaient déjà : le tam-tam local avait fonctionné à plein rendement. Après le repas et le café, mon père n’a pas sacrifié sa sieste rituelle. Nous avons aidé ma mère à ranger et, prétendant la fatigue du voyage, nous avons décidé de nous octroyer nous aussi quelques instants de repos. Allongés sur les draps frais dans ma chambre, elle m’a raconté son tête-à-tête avec ma mère. J’en ai fait autant à propos de celui que j’avais eu avec mon père. — Ils sont sympas, tes parents ; je les aime bien. J’espère que je ne les décevrai pas.— Pourquoi voudrais-tu ?— On ne sait ...
... jamais. Mais quand même…— Tu dirais oui ?— À quoi ?— Si je te demandais de rester avec moi ?— C’est une demande en mariage ? Va savoir…— Je veux savoir, justement !— Disons que c’est une répétition.— Et c’est quoi, mon texte ?— Je ne sais pas. Improvise ! Elle s’est tournée vers moi, soulevée sur un coude, son visage dominant le mien. Elle m’a embrassé comme elle sait si bien le faire, ce qui n’a pas tardé à provoquer une réaction nettement visible de ma part. Sans cesser de me cajoler, elle s’est installée sur moi, s’offrant à mes caresses ; très vite, son souffle court et quelques gémissements retenus m’ont renseigné sur ses envies. Lorsque je suis venu en elle, j’ai trouvé un fourreau doux, accueillant, chaud, palpitant. — Je ne retrouve pas mon texte, me souffla-t-elle à l’oreille, mais je crois bien que la réponse à ta question, c’est oui. Je continuai à lui faire l’amour avec toute la tendresse que j’avais pour elle. — Je suis… même sûre… que… c’est… oui… me dit-elle au moment même où son plaisir ayant atteint son paroxysme, elle jouissait en me mordant l’épaule pour ne pas crier. Quelques secondes après, je la rejoignais bien au-delà du septième ciel. Ce sont les voix de mes parents qui nous ont tirés de notre somnolence, un long moment après. La fenêtre ouverte de ma chambre nous a permis d’entendre leurs tentatives de séduction d’Arthur. Celui-ci s’est fait prier avant d’accepter l’assiette dans laquelle ma mère avait mis quelques morceaux du rôti de midi. Finalement, ...