1. Tranche de vie


    Datte: 15/08/2021, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... il les a mangés de bon cœur sans plus se faire prier. Nous sommes allés les rejoindre après un rapide passage sous la douche de mon cabinet de toilette. Mon père avait décidé que je devais en avoir un dans ma chambre sous le prétexte que nous ne pouvions être à trois à utiliser la salle de bain. En fait, il cherchait surtout à préserver ses stocks de mousse à raser et de rasoirs que je pillais allègrement. Ce luxe pour un lycéen de province s’avérait bien agréable aujourd’hui. — Alors, que faites-vous cet après-midi ?— Je vais aller lui montrer « bois Labbe ». Peut-être aurons-nous la chance de voir des traces de sangliers. Nous reviendrons par le pré au Cerf, le ruisseau et la Gravelle.— Belle promenade, reprit ma mère. Mais tu vas la fatiguer : ça fait au moins 8 kilomètres !— T’inquiète ! C’est une sportive ; une championne, même. Il a fallu raconter la natation, les compétitions, les coupes et médailles actuellement stockées dans un carton chez son grand-père. — Allez, on y va, sinon nous ne reviendrons pas avant la nuit. Arthur nous a regardés partir, comme mes parents. Nous avons marché longtemps, nous tenant par la main, nous arrêtant pour nous embrasser, ne résistant pas à l’envie de caresses qui nous poussait l’un vers l’autre. Heureusement que jeans et sweat dont nous étions habillés opposaient quelque résistance, sans quoi nous serions arrivés bien après la nuit tombée. — Que c’est beau et calme… Et en plus, le soleil est de la partie ! Je me sens comme chez moi. ...
    ... Enfin, comme j’imagine ce que serait un « chez moi », dit-elle à ma mère en rentrant. Je vous envie d’habiter ici en permanence.— Cette maison est la vôtre, Margaux ; revenez-y quand vous voudrez : vous serez la bienvenue.— Merci, Marie. C’est bon à entendre ! Elle se tourna vers mon père. — Je n’ai peut-être pas la tenue adéquate, et puis ça ne se fait peut-être pas, mais je vous demanderais bien la main de votre fils, lui dit-elle en riant.— Eh bien, puisque vous me la demandez, je vous la donne. Soyez heureux tous les deux !— Et moi aussi je vous donne mon fils, Margaux. Je suis sûre que vous le rendrez heureux. Je devais avoir l’air passablement ahuri, car ils ont éclaté de rire tous les trois. — Tu n’es pas d’accord ? me demanda mon père.— Sur le fond, je suis sûr que si ; mais la forme n’est pas habituelle. J’ai découvert une nouvelle facette de la personnalité de Margaux. Elle savait décider et se décider. Mais en avais-je jamais douté ? Pendant le repas, il fut bien sûr question de la demande faite et des suites qu’elle aurait. Nous avons décidé que nous nous marierions ici, entourés de mes amis et de ma famille, au cours de l’automne suivant. D’ici là, il faudrait informer son grand-père, mais nous aurions d’autres occasions d’en reparler. Nous avons fait également notre programme pour le lendemain matin : footing matinal et visite de Sarlat où nous déjeunerons tous les quatre chez un ami de mes parents qui y tient un restaurant. Nous avons traîné un peu avant d’aller ...
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