1. Tranche de vie


    Datte: 15/08/2021, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... dormir, suivant l’exemple d’Arthur qui avait repris possession de son panier dans la cuisine pour la nuit. ____________________ À 7 heures du matin, elle m’a réveillé. — Debout, paresseux ! Le soleil est levé, lui ! Alors que j’essayais de l’attraper avec d’autres objectifs, elle m’a échappé. Elle a enfilé à même la peau son short et son maillot, chaussé ses tennis et m’a attendu les mains sur les hanches, provocante et tellement désirable… J’ai fait comme elle, avec quelques difficultés pour cacher que j’avais d’autres projets ! — Un peu de tenue : si ta mère te voit comme ça, que va-t-elle penser ? me dit-elle en riant. Je n’ai pas pu l’attraper, elle était déjà dans l’escalier. — Je te jure que si je t’attrape…— Rien du tout ! On y va ! Nous sommes sortis de la maison et avons pris le chemin qui descend vers le ruisseau. La première partie de notre trajet fut vite faite. Nous nous sommes éloignés du village à bon train. Je la laissais mener, me régalant à la regarder bouger et vivre devant moi. Nous parlions peu, juste quelques modifications sur le chemin à suivre. Au bout d’une demi-heure, nous étions au cœur de la forêt. Le sentier était souvent envahi de ronces ou coupé par un tronc pourrissant, ou encore barré par une branche basse. Le rythme baissait. Nous nous sommes arrêtés pour souffler un peu. J’en ai profité pour l’enlacer, l’embrasser, tenter quelques caresses. Rien ou presque ne s’y opposait ; en tout cas, pas elle. Très vite, elle aussi prit quelques libertés. ...
    ... Un vieux chêne centenaire depuis longtemps offrit un point d’appui à notre équilibre vacillant. Je sentais dans mon dos le relief de son écorce, contrastant avec la douceur des caresses qui m’étaient prodiguées. Nos légers vêtements de sport n’ont pas résisté longtemps : ils sont tombés, faisant sur le sol des taches de couleurs vives sur fond des feuilles mortes de l’automne précédent. Nus, à l’exception de nos chaussures, nous mettions nos souffles et nos désirs dans un concert que Dame Nature ne pouvait qu’encourager. Vacillant au gré des caresses de plus en plus précises et intenses que nous échangions, nous avons fini par tomber au sol sur la mousse fraîche. Insouciants de ce qui nous entourait, nous jouions notre symphonie à l’amour, retardant autant que nous le pouvions l’entrée dans le final. Nous avons vibré ensemble au point d’orgue, le prolongeant en parfaite harmonie, pour finir en silence, épuisés, heureux. Le soleil filtrait entre les feuilles nouvelles et nous caressait de ses rayons. À quelques mètres de nous, le ruisseau faisait entendre son doux babil. Il nous a rafraîchis, puis nous nous sommes rhabillés et avons repris notre exercice à un rythme bien moins soutenu. Nous sommes arrivés à la maison vers 11 heures. Ma mère écossait quelques petits pois sur la terrasse. Le temps de nous dire un rapide bonjour et nous étions sous la douche, coincés dans la petite cabine où nous pouvions à peine bouger. Lorsque nous sommes redescendus, tous les deux en jeans et ...
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