1. Carole W.


    Datte: 24/08/2021, Catégories: fh, Oral pénétratio, confession,

    ... soigneusement manucurés, nacrés ; elle paraît tranquille et sereine, sûre d’elle-même, un peu maternante. — Je suis sûre que vous allez comprendre, me dit-elle. Soudain elle flanche, elle regarde dans sa tasse avec hésitation. — Il y a une relation très spéciale entre nous, dit-elle en me jetant un regard implorant.— Et en quoi cela me regarde ? lui dis-je.— Écoutez, vous avez votre vie, mais moi je n’ai que Carole. Elle est sensible et très délicate, et mérite une attention très particulière, et je suis la seule à la comprendre et à l’aimer vraiment comme elle est. Mais parfois elle a des réactions, ce que je ne comprends pas, comme si elle voulait affirmer sa féminité, ou prouver qu’elle demeure désirable. C’est peut-être simplement l’ennui. Elle devient livide, puis fait un sourire de lendemain de défaite. — Ou encore une révolte, elle est si jeune ! dit-elle du bout des lèvres.— Peut-être qu’elle a plusieurs mondes, lui dis-je.— Possible, mais je veux qu’elle n’appartienne qu’à moi, et moi seule, je l’aime à mourir.— Même si je fais ce que tu me dis, elle peut chercher un autre !— C’est mon affaire, me dit-elle en retrouvant un brin d’autorité, mettez-vous à l’écart, et le reste est pour moi.— Il y a mon dossier.— Je m’en occupe, je vais en parler à Claude, j’ai de l’influence sur lui. Mais de votre côté, n’allez plus la voir, pas de restaurant, pas de visite.— Mais j’ai rien avoué, lui dis-je avec malice, et de toute façon ce qui importe pour moi, c’est mon dossier.— ...
    ... Je m’en charge, dit-elle confiante. Elle se redresse en me regardant d’un air serein, comme si elle était sûre de ma soumission, et me dit en partant : — J’étais sûre de pouvoir compter sur vous. Je la suis des yeux se frayer son chemin entre les petites tables du bistrot, puis je paye l’addition et je quitte. --oooOOOOooo-- Vendredi, mon boss m’apprend que je dois passer un mois aux USA, du côté de Denver, et que ce sera à partir de lundi. Le samedi matin, une angoisse me prend quand je pense à mon dossier, j’appelle Carole et je la préviens. Je lui propose de faire un point, et comme je prépare ma valise en urgence, elle me propose de passer chez moi. En l’attendant, j’ingurgite trois whiskies secs et je me jette sur le canapé. En entrant elle enlève son imperméable, elle porte une jupe cramoisie et un pull kaki avec une grande ouverture du col dans laquelle apparaît un chemisier de la même couleur. Elle met son sac à main et l’enveloppe de mon dossier sur un fauteuil et se met sur le canapé. Je me mets à son côté. Ses cheveux sont libres, et ondulent sur ses épaules, comme je les aime. — Un café, lui dis-je ?— Non, merci, j’en ai pas envie maintenant.— Une cigarette ?— Oui, je veux bien. Je lui en allume une et j’en prends une. Elle me dit après une bouffée : — Claude m’a appelée hier, et demande quelques précisions, dit-elle en reprenant le dossier. Nous en discutons une bonne demi-heure, puis elle remet les papiers dans l’enveloppe, sans me donner de réponse. Me sentant ...