Carole W.
Datte: 24/08/2021,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
confession,
... m’a pas donné son avis, elle n’a fait que demander des précisions. Elle allume une cigarette et me dit : — J’en ai parlé avec Claude, ton cas se tient, le montage a du sens, il me faut encore une semaine. Je ne réagis pas, la tête retournée, les yeux sur mon verre. Ma main est tendue sur la table, il se peut qu’elle tremble, elle pose sa main dessus. — Écoute, ne t’inquiète pas, dit-elle de sa voix magnifique, je n’ai pas tout étudié, et c’est Claude qui a le dernier mot, mais je n’ai pas d’inquiétude, cela doit aller. Sa main s’attarde, je m’encourage à l’observer longuement dans les yeux. — Alors, laissons tomber ce sujet, et parle-moi de toi-même, me dit-elle. J’achève mon whisky. — Il n’y a rien à dire, dis-je.— Essaie.— Tout est dans le dossier, bientôt cinquante ans et je me cherche. Je hèle le serveur pour un autre whisky, elle prend un martini, je lui refais mon CV en accéléré, cela me fait chier. — Et toi ? lui dis-je après un long silence. Les boissons arrivent. — J’ai toujours rêvé de faire ce que je fais, et j’ai aimé sincèrement Claude. Nous avons une fille de sept ans. Le boulot et ma fille me font oublier l’absence de Claude, il est rarement à la maison. Sa peau sensible et ses lèvres pleines sont tout ce que je vois. Elle me demande : — Et toi ? Marié ?— Je l’ai été pendant dix ans !— Des enfants ?— Non.— Et maintenant, tu vis avec quelqu’un ?— J’ai jamais connu d’autres femmes.— C’est vrai ? J’allume une autre clope en la fixant du regard. — J’aimerais voir ...
... tes cheveux libres. Elle lève ses mains et défait une épingle. De belles mèches lui tombent sur les épaules, sa beauté éclate à nouveau. Silence. Elle achève son martini et s’excuse pour aller aux toilettes. Elle revient après quelques minutes avec ses cheveux remis en arrière. — Je dois revenir à la maison, il faut que je voie ma fille. Nous quittons le bistrot et nous avançons dans Paris ; elle est garée à dix minutes. Arrivés à la voiture, elle me demande : — Tu viens avec moi ? Nous pourrons dîner ensemble après. Je ne cache pas ma surprise, et j’accepte en acquiesçant de la tête. La radio passe une musique douce, elle change de chaîne et nous avons droit à un journal d’infos, puis à la météo. Nous ne parlons pas. Elle habite au sud de Paris, en banlieue proche, dans un immeuble assez récent ou bien retapé à neuf. Nous entrons dans un immense espace en parquet luisant, avec des tapis persans. Il y a deux salons et une grande table entourée de sièges. Je la suis jusqu’à un canapé en cuir blanc sur des pieds en inox, jonché de petits coussins en cuir de couleurs dégradées allant du blanc au noir. — Un instant, me dit-elle Elle disparaît au fond dans un grand couloir derrière une porte coulissante, puis referme la porte. Je remarque une bibliothèque assez garnie juste derrière moi, les étagères en verre armé et les panneaux en inoxydable. Il y a des bouquins de plusieurs formats, soigneusement rangés. L’étagère du milieu comprend des volumes imposants de grands bouquins d’art ...