1. Angoisses et consolation


    Datte: 01/07/2017, Catégories: f, fh, fagée, inconnu, grosseins, bizarre, bain, amour, cérébral, revede, Masturbation nopéné, initiatiq,

    ... l’inconnu maternel. — C’est que ça fait plus de trente-cinq ans que j’en ai perdu l’habitude…— T’affole pas, ça revient vite ! Depuis Saint Bernard, l’allaitement d’adulte est d’ailleurs très tendance (1). Alors si l’Église nous y pousse, on peut se lâcher, susurre-t-elle tout contre mon oreille.— Et comment je me mets pour faire ça ?— Chuuuut ! Serre-moi fort et je me charge du reste, dit-elle tendrement en enlevant la chemise d’homme qu’elle avait mise pour la nuit et son soutien-gorge blindé de jeune maman. Je n’ai pas le temps de me redresser que déjà elle avance sa lourde poitrine contre mon visage. Ce que je ressens à l’instant où elle glisse son sein dans ma bouche est indescriptible. Si c’est ainsi que le bébé le perçoit, alors je comprends l’état de béatitude qui caractérise la tétée. D’un coup tous mes sens sont stimulés, et mon cerveau, peu habitué à une telle déferlante sensuelle, sature. C’est trop fort de sentir l’odeur puissante de lait et de femme qui émane des seins de Julia, trop intimidant de pouvoir toucher la fragile peau de ses mamelons du bout des lèvres, trop rare de goûter la saveur du nectar qui gicle dans ma bouche, trop envoûtant d’entendre le tam-tam de son cœur contre mon oreille, et par-dessus tout, trop rassurant de se sentir ainsi protégé entre les bras de cette femme superbe d’amour et de tendresse. Je me laisse complètement aller, m’efforçant juste d’avaler assez vite les larges rasades qui jaillissent des glandes distendues. Une fois ...
    ... passés les douloureux tiraillements de la montée du lait, Julia se sent mieux et commence à apprécier la succion de mes lèvres. J’ai peur de priver le bébé de ce qui lui revient naturellement, et repousse un peu le sein nourricier. Julia s’inquiète de mon geste. — Tu n’aimes pas ?— Au contraire, c’est sublime, mais j’ai peur qu’il n’en reste plus assez.— Pas de risque, je suis une vraie vache à lait. Même avec le prénom que je porte, je n’imaginais pas pouvoir produire autant (2). Regarde, si tu arrêtes de boire, ça continue de couler. Ne me laisse pas dans cet état. Effectivement, un mince filet de lait goutte encore du mamelon durci qui pointe en direction de ma bouche. Je ne résiste pas à y apposer à nouveau mes lèvres et tire doucement quelques gorgées supplémentaires. Julia caresse mon visage pendant ce temps, essuyant sans rien dire les larmes de bonheur qui coulent au coin de mes yeux. Quand je l’ai enfin libérée de son trop-plein lacté, elle se redresse. Tout en me laissant admirer son corps dénudé, elle pose sa main sur mon bas-ventre, presque aussi gonflé que ses seins tout à l’heure. — C’est terrible l’effet que ça fait de laisser émerger l’animal qui sommeille en nous, non ?— Mon désir d’homme ne te choque pas ?— Au contraire, je trouve très beau de découvrir en même temps l’homme et l’enfant en toi. Viens maintenant, ne restons pas là ! Je me lève le plus délicatement possible, en replaçant le bébé confortablement sur le canapé, bien calé par une couverture moelleuse. ...